Quelle déception ! En effet, nous avions projeté de rester plusieurs jours dans la capitale portugaise mais entre un camping certes très spacieux et arboré mais coincé entre des voies rapides (et donc ultra bruyant) et une ville somme toute banale, pas très propre ou seuls quelques monuments valent le coup…
…et le quartier médiéval,
nous avons donc décidé d’écourter notre séjour et avons continué notre remontée vers le nord.
Nous avons fait une halte de quelques heures dans un petit village très joli de pêcheurs nommé Ericeira dont les bateaux, sortis tous les soirs sont montés sur des carres pour les faire glisser sur le bitume !
Par contre les bords de mer deviennent quasiment inaccessibles (sur aménagés pour recevoir les touristes et donc truffés d’interdictions) ce qui nous oblige à différer nos arrêts tout en rencontrant heureusement des endroits encore un peu sauvage tels la lagune d’Obido découverte par hasard
après avoir visité le très joli village médiéval…
dont la spécialité est la liqueur de cerises servie dans une coupe en chocolat…
Nous avons donc décidé de nous éloigner des rivages pour tâter de la campagne portugaise. Il est difficile de trouver des endroits pour stationner et surtout très difficile de trouver de la « vraie campagne » sans habitation même en s’enfonçant c’est une suite ininterrompue de villages et aujourd’hui (lundi 14 juin) nous sommes stationnés à Arouca, au milieu des montagnes certes mais sur un terre-plein à côté d’un rond-point !
Alentour des vignes, hautes et tendues sur des fils qui prennent appui sur des blocs de granit, type treille, qui bordent tout le tour des terrains cultivés (permettant ainsi d’autres cultures en dessous : maïs, tournesols, patates, haricots verts…)
et des forêts d’eucalyptus qui nous amènent au Douro, large fleuve aux abords inaccessibles qui nous conduit jusqu’à Porto dont la visite n’était pas prévue au départ (vu ce qu’en disait les guides). Bien nous en a pris que d’aller au-delà des écrits, Porto se révèle une ville, toute en granit, agréable, aux petites ruelles escarpées où de petites échoppes vous surprennent…
…et bien sur ses étonnants bateaux transportant le Porto (sous l’un des fameux ponts de facture Eiffel, avec ses deux tabliers pour desservir la ville haute et basse)
De plus, Mondial oblige, un écran géant captait une partie de la population d’autant que le Portugal jouait son 1ermatch !
Direction Barcelos où nous attend (suivant les infos en notre possession !??) l’un des plus beau et plus grand marché agricole et artisanal du Portugal… la suite au prochain épisode !