Tout en continuant de chercher un petit boulot pour l’été (vendange ou cueillette semblent être le plus crédible !), nous poursuivons tranquillement notre « tour des copains ».
Nous avons profité d’en être à proximité pour aller visiter la capitale tourangelle aux quartiers populaires et médiévaux. Notre guide Laurent nous a fait faire un tour de la ville qui s’est avérée être bien plus charmante que le souvenir que nous en avions…
…et comme nous en avions déjà vus sur le Cher, nous avons pu admirer aussi sur la Loire ces superbes bateaux à fond plat qui naviguent encore sur le fleuve indompté.
Ensuite direction Poitiers. Sur la route nous avons néanmoins fait une escale sympa à côté de Lencloître chez Audrey, Simon et Zélie (fille, gendre et petite fille de notre cop’s Annie). Puis Poitiers, ville de mon adolescence et lieu de naissance de nos 3 garçons, c’est toujours avec émotion que nous y déambulons.
Comme il était difficile de se trouver une place pour tanker Sacado, nous nous sommes garés au centre routier où, l’espace de la soirée, nous avons dîné avec Annie et sa fille Agathe, la 1ère des enfants de copains de notre périple à passer le bac…
Puis, selon notre rythme d’alternance, nous sommes partis au vert après la ville à Tercé, petite bourgade à 25 km de Poitiers retrouver la p’tite famille du pote Laurent (un autre !!) où comme d’habitude les retrouvailles, fêtées dignement au champagne, furent chaleureuses.
En partant, nous laissions, Stéphane, le 2nd futur bachelier ( ?)… Ensuite direction Chagnolet, commune jouxtant La Rochelle, pour rejoindre l’amie de toujours, Véro, presque 45 ans d’une amitié sans faille.
Alternant balade le long du canal…
… plage, nouvelle expérience pour Spritz qui, bien que peu courageux face à l’océan, s’est carrément découvert une passion pour le sable…
… et compte tenu de la proximité de La Rochelle, nous en avons bien évidemment profité pour retrouver toujours avec plaisir, le vieux port et la vieille ville.
Après 5 jours garés de façon inespérée à quelques mètres de chez Véro, ou nous avons laissé, Mathilde, la dernière de nos presque bachelières, nous sommes partis vers Niort passer quelques jours à Bessines chez les parents de Patou . Nous avons pu garer Sacado le long de la maison parentale et ainsi pu profiter pleinement de ces quelques jours très chaleureux.
Niort, où, au bord de la Sèvre niortaise, se dresse un des plus beaux ensembles de donjons jumeaux romans de France (Ils formaient le réduit central d’un vaste château en forme de quadrilatère qui mesurait 700 m de long). Il se trouve à proximité des halles, construites en 1869 dans le plus pur style Baltard. C’est aussi dans cette ville que nous nous sommes rencontrés… nostalgie…(il y 30 ans !!!)
En partant de Niort, c’était vraiment vers une nouvelle aventure que nous nous engagions.
En effet, alors que nous étions en Sicile, nous avions repris contact avec Damien, copain de fac et sa femme Catherine et dont la vie nous avait séparé. 22 ans sans nouvelle, et là nous nous dirigions vers eux à travers les marais salants saintongeais !!!
Quel bonheur ! Quelle émotion !! Et surtout toutes ces années n’avaient rien entamé de notre relation même si depuis 3 enfants étaient venus agrandir leur famille…
…le temps ne s’était pas écoulé !!!
Et le bonus c’est que le groupe d’amis que nous formions alors existait encore et grand hasard, une fête organisée nous permettait de tous les retrouver. Que c’était bon !!!!
40 km plus au sud et nous voilà à Meschers, petit village situé sur l’estuaire de la Gironde.
Nous partons à la rencontre de Stéphane et Thierry, les 2 cousins de Patou. Nous nous installons à proximité des grottes de Regulus (du nom d’un navire napoléonien qui s’est sabordé au large de ces grottes) où Thierry officie en tant que guide et nous en profitons pour faire la visite de cet habitat troglodyte.
Situé sur le plus grand estuaire d’Europe, Meschers a vu ses falaises rapidement investit par l’homme mais c’est véritablement au XIXème siècle que ces grottes devinrent habitat permanent…
…creusées dans la partie la plus tendre du calcaire de ces falaises, elles servirent de greniers à grain, de refuge de contrebandiers et furent aussi investies pendant les guerres de religion quand les protestants y bâtirent des temples pour continuer à pratiquer leur religion pendant les répressions.
Plus tardivement quand le phylloxera décima les vignes, les vendangeurs sans emploi, et donc sans revenu, furent autorisés à s’y installer de façon permanente et quasiment jusqu’à la fin des années 1940. Certaines furent transformées en guinguette jusque dans les années 70.
Une des particularités de l’estuaire, le long de la falaise sont ces cabanes à pêcheurs, sur pilotis appelées carrelet du nom du filet carré utilisé.
Beaucoup sont encore en activité mais force est de constater qu’avec la raréfaction du poisson dans l’estuaire, c’est devenu aujourd’hui plus un lieu pour se retrouver entre pêcheurs que pour réellement y pêcher !!!
Une association essaie même de les faire inscrire au patrimoine aquitain.
Grâce à leur connaissance de la ville, les cousins nous ont trouvé une place en plein centre de Royan où nous avons pu tranquillement passer 2 jours et nous permettre de visiter la ville (que nous connaissions déjà pas mal !!!).
Difficile néanmoins de trouver un charme à cette station balnéaire, quasiment toute détruite à la fin de la guerre et dont la reconstruction basée sur une économie touristique peut peut-être plaire à certains… mais pas à nous !
Nous quittons donc Royan pour nous rendre, comme l’année dernière à Grayan (pointe de grave dans le Médoc), en contournant l’estuaire car nous ne pouvons prendre le bac, Sacado ayant une garde au sol trop basse ! Alors va !
Nous pensons nous y poser jusqu’à l’arrivée d’Elsa et Sylvain et de leurs enfants sauf si le travail venait à nous appeler !!!
Une dernière chose avant de se quitter :
UN GRAND BRAVO A NOS TROIS BACHELIERS !!!
Une nouvelle aventure les attend désormais alors bon vent à eux !!!