C’est bercé par le bruit des vagues et sous un beau soleil que débute ce nouvel article. Cela fait déjà plusieurs jours que nous sommes posés mais avant de vous raconter nos aventures autour de Sidi Wassay, des km nous séparent de Skoura où nous vous avions quittés au dernier article alors marche arrière toute !
Une dernière balade dans la palmeraie avant de partir…
Ici un hammam
Là, des parcelles de ciboulette
Un vieux puits…
Et hop nous revoilà partis.
Le lac de Ouarzazate nous signale que nous sommes sortis de la vallée des roses.
Beau rond-point d’entrée de ville !
Et nous retrouvons les cigognes !
Etal de bord de route et au loin le Toubkal.
Passez mesdames !
Encore le Toubkal, le sommet le plus élevé du Maroc qui culmine à 4167 m et pourtant pas beaucoup de neige !
Toujours plus à l’ouest, nous descendons plein sud vers Tata en passant par Foum Zguid…
Les paysages défilent mais ne se ressemblent guère !
Après des km sans végétation, au détour d’un virage un oued et sa palmeraie…
Nous décidons d’y bivouaquer et sitôt installés nous partons découvrir notre environnement !
Mais qu’a-t-il donc vu ??
Et bé, dans la séguia de ce petit oasis, un peu d’eau et des poissons !
Cherchez bien et vous trouverez Sacado !
Et oui le printemps est bien là, la preuve en fleurs !
On n’est pas mal, non ?
Nous continuons notre route vers Tata et dans cette vallée, la spécialité c’est…
…la culture, essentiellement pour l’exportation, de la pastèque !
Petite halte sur une dune de sable qui nous a fait de l’œil en passant !
Ici les arbres sont des acacias.
Allez montre voir si tu peux séparer définitivement les deux morceaux !!
Et ben non c’est pas possible !!
Non pas de neige ici, mais du sel gemme, ce sel de la terre qui fait que bon nombre des puits du Maroc ont de l’eau plus ou moins salée ! Eléa pourra vous en dire plus, elle qui boit l’eau des cuves de Sacado, elles mêmes remplies la plupart du temps par de l’eau de puits, et nous pouvons vous le confirmer nous qui nous douchons avec la dite eau… difficile d’ailleurs de faire un bon rinçage après le shampoing !
Encore un nouveau décor…
Et au milieu de nul part, des campements nomades…
Nous voici arrivés à Tata où nous resterons une nuit au camping municipal situé en centre-ville pour nous permettre de visiter le petit village tout proche, Agadir-Lehne.
Pour nous y rendre nous longeons l’oued pour le plus grand plaisir d’Eléa après tout ce désert !! A noter que nous vous épargnons les photos des montagnes de détritus de ce même oued, l’envers du décor !
En bas du village ce bassin qui permet l’irrigation des parcelles…
…et ces séguia (canaux) qui distribuent où il faut l’eau. Il y a dans ce village une clepsydre (horloge à eau servant à déterminer pour chacun son droit de l’eau) mais nous ne la trouverons pas, tant pis !
Encore des fleurs sauvages !
Ce village est surtout connu pour ses ruelles couvertes…
…dont certaines sont équipées de trous de lumière…
…d’autres sont en piteux état…
Mais toutes arrivent en haut de la colline…
…au mausolée entouré de son cimetière …
Probablement un saint homme…
Vue générale avec au fond l’étendue de la palmeraie.
Descente par une autre ruelle…
Ici la tenue traditionnelle est la grande jupe bleue avec le voile noir…
Nous quittons Tata direction Tafraout…
Et toujours ces montagnes striées fascinantes… quel dommage que les couleurs des photos ne soient pas à la hauteur de la réalité !
Paysages encore différents…
Et encore un camp de nomades…
Et d’un seul coup ce petit pont, pas bien large…
Et comme dans la chanson, en bois !!
Transport d’ânes, 2 de chaque côté !
Un village caméléon dans son jus…
C’est ici que débute la vallée qui nous mène à Tafraout et qui est parsemé d’amandiers en fleurs !
Ici comme ailleurs, les villages, faits à partir des matériaux trouvés sur place, se confondent avec leur environnement d’où le terme caméléon !
Décor lunaire !
Celui-ci semble abandonné…
C’est aussi ici que commence le pays des arganiers.
Seul pays au monde à avoir cet arbre, il produit des fruits qui après un dur travail (fait essentiellement par les femmes), sera transformé en huile d’argan, alimentaire ou cosmétique.
Arrivés à Tafraout, nous trouvons facilement une place dans la palmeraie où nous passerons quelques jours.
Pas mal , non ?
Le cadre nous plait d’emblée et nous décidons d’y rester le temps de faire quelques balades !
1er coucher de soleil sur les rochers de granit rose vu de la cuisine…
Le lendemain nous décidons de partir en randonnée voir les villages abandonnés dans une des vallées proches, allez c’est parti !
Détail du tronc d’un arganier, impressionnant, on dirait une peau de lézard !
Super décor, non !
Ouf, un peu d’eau !
Un peu plus loin la soif se fait sentir mais pas de problème un puits !
Et hop !
Et partout des arganiers !
Pause pique-nique !
Pendant la traversée de cette palmeraie, Eléa fait les petits frais, très piquants, des fruits d’une plante. Ils se plantent dans ses coussinets et l’empêchent de marcher alors la seule solution…
1er des villages que nous visiterons mais nous en sommes encore un peu loin !
Voici la preuve s’il en était besoin que l’arganier et sa production ont la priorité sur le bâti …
…alors donc les troncs traversent les murs !!
Et nous voilà enfin en haut du village abandonné.
En face l’autre village, encore partiellement habité que nous allons de ce pas, visiter !
Une maison abandonnée dont la porte est ouverte…
A gauche une cruche enterrée dans laquelle étaient stockées les denrées (olives ou dattes)
Maisons berbères aux décorations faites avec des morceaux d’ardoises.
Quand nous redescendons de ce village on en a plein les bottes (11 km) aussi on se dit que si, sur le chemin du retour nous trouvions un taxi… Nos vœux sont exaucés et nous voilà revenant dans une antique 504 break !
Eléa n’est pas franchement rassurée mais nous arriverons à bon port sans encombre !
Le lendemain matin après le p’tit déjeuner, on prend le soleil !!
2ème balade. Nous partons visiter une authentique maison berbère que la famille a transformée en musée tout en la conservant dans son jus !
Ancien « atelier » situé sur la terrasse et dans lequel divers outils se reposent désormais…
Le coin où les femmes cassent les noix d’arganier pour en extraire l’amande qui servira à faire l’huile. A l’aide du moulin de pierre au fond à droite, on écrase les amandes pour en faire une pâte qui, une fois pressée donne l’huile, cosmétique avec l’amande crue, alimentaire avec l’amande torréfiée.
Le grenier. Ce petit trou permettait de remplir la réserve à foin en dessous, située à coté de la bergerie bien sur ! A droite du chambranle, un espace permettait au chat de pouvoir entrer dans le grenier faire la chasse aux rats et souris !
La cuisine et ses ustensiles…
Et situé juste à l’entrée le couffin du bébé…
…avec une ficelle que la maman s’attachait au pied afin de bercer son petit bout en gardant les mains libres !
Autre petite maison berbère.
En contrebas de ces maisons, se trouve cette gravure rupestre appelée la gazelle et datant du néolithique.
On avait remarqué qu’avec nos nouvelles batteries, il nous semblait que le reste de notre matériel était à la peine pour les recharger. et voilà qu’arrivent à nous ces incroyables installateurs avec tout le matériel dans la R16 comme disait Coluche !
En trois coups de cuillères à pot et hop tout est collé, fixé, branché !
En face de nous, regardez bien, le lion de l’Atlas le gardien de ces lieux !
Aujourd’hui l’objectif c’est de grimper en haut de la montagne située derrière Sacado !
Une fois de plus, si vous cherchez bien vous devriez trouver Sacado !
Petite pause au sommet !
Le lendemain dernière balade cette fois-ci en face avec vue sur la maison berbère visitée la veille…
L’objectif, le rocher Pinocchio !
Et plus haut, celui de l’ourse !
Incroyable équilibre !
On redescend par l’autre versant…
Et oui, y a même des papillons ! On ne cesse de s’émerveiller devant cet air de printemps en janvier !
Nous quittons Tafraout en se disant que c’est sur, nous y reviendrons et sitôt repris la route, des arganiers à perte de vue
Nouveau point de chute, le village de Sidi Wassay et son camping où nous décidons de nous poser pour un bon moment.
Nous traversons l’oued Massa…
Et comme il y a de l’eau, les cultures sont abondantes…
Voilà l’océan, enfin après tous ces km !
Nous trouvons un camping idéalement implanté, un accueil chaleureux aussi nous savons d’emblée que nous y resterons un bon moment. L’idée est de profiter d’être ici pour louer une voiture et faire ce que nous ne pouvons faire avec Sacado.
Quoi ?
Rendez-vous donc au prochain article qui ne saurait tarder !!
A tout bientôt !