Carnet de route

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De Digoin à Digoin… en passant par…


  • publié le 10 février 2025
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2 mois se sont déjà écoulés depuis notre dernier article mais ce n’est pas pour autant qu’il ne s’est rien passé…bien au contraire, tous nos chantiers ont bien avancé, il en reste encore qu’on aura à cœur de terminer en janvier mais pour l’heure…

Le 13 décembre notre contrat s’arrête pour un mois aussi nous programmons notre périple direction plein ouest et c’est parti à tire d’ailes tel l’épervier sur la Une !!

Nous ne reprendrons le travail au même endroit soit Digoin que le 15 janvier mais en attendant place au voyage !!

Notre 1ère halte se fera au château de la Mothe-Chandeniers dont nous vous avions déjà parlé et dont je vous rappelle ici que je suis l’un des 27 000 Co châtelains !

Depuis 2017 et la reprise de celui-ci par la startup Dartagnans, des écolodges ont vu le jour.

Si vous souhaitez en savoir davantage sur le château et tout le reste, cliquez ici et hop vous y serez !

Idéalement installés sur le parking du château, nous en profiterons pour rayonner autour et visiter alentour citadelle, châteaux et abbaye !

Comme ces visites vont se dérouler en suivant, un titre permettra de vous y retrouver, c’est parti !

Le château de Loches

Petit bourg relais sur le chemin commercial d’Amboise à Poitiers, Loches devient une petite ville médiévale surmontée de l’un des donjons les plus vieux de France que nous allons voir de ce pas, non sans passer d’abord devant l’église Saint Ours. Romane et gothique, elle abrite le tombeau d’Agnès Sorel, favorite du roi de France Charles VII.

La porte royale, seul accès à la citadelle, a été élevée entre le XII et XIIIème.

Forteresse à la fois lieu de pouvoir, de résidence et de défense, le donjon est érigé sur un éperon rocheux par le comte Foulque III au début du XIème. 3 femmes ont marqué le château de leur passage, Jeanne d’Arc, Agnès Sorel et Anne de Bretagne.

Fortifié au cours du moyen-âge par enceinte et remparts, le château connait plusieurs sièges au cours de luttes entre Capétiens et Plantagenets et devient même au cours du XVème une prison royale.

La citadelle de Chinon

Située sur la rivière la Vienne, la ville, dotée d’un éperon rocheux fortifié depuis l’antiquité, a longtemps joué un rôle défensif important aux confins de 3 régions, la Touraine, l’Anjou et le Poitou.

Comme précédemment la ville de Loches, Chinon est aussi pendant sa riche histoire au cœur des conflits entre les Capétiens et les Plantagenets jusqu’au début du XIIIème où la province revient définitivement à la France…

…cependant au XVème, les affrontements entre les Bourguignons et les Armagnac feront entrer Chinon dans une période trouble…

…à ce moment-là, Charles VIII décide d’installer sa cour à Chinon et c’est ici que Jeanne d’arc le persuadera de lui confier une armée pour marcher sur Orléans.

La ville reste dans le giron royal avec tous les privilèges liés à ce statut jusqu’en 1632 où Richelieu grâce à intrigues et filouteries s’en rend propriétaire au grand dam des habitants qui perdent toutes les exemptions dont ils bénéficiaient.

Admirez au passage ce toit avec toutes ces petites tourelles et ses nombreuses cheminées !

Si les premières traces d’un castrum date de l’époque gallo-romaine, le château à proprement parlé prend forme entre le VI et le Xème siècle, il comporte un logis et une tour fortifiés par une enceinte…

La forteresse est composée de 3 châteaux qui se suivent et se protègent. Dans le 1er, le fort Saint Georges, se situe aujourd’hui l’accueil et la réception du public.

Dominant la Vienne qui se jette dans la Loire à une quinzaine de km en aval, sa position stratégique lui a permis de surveiller et contrôler le passage sur la rivière.

Pour pénétrer dans le château du milieu, le seul accès est le passage étroit de la tour de l’horloge qui ne permettait que le passage de piétons ou de cavaliers.

Nous voici arrivant devant les logis royaux…

 

…ici le roi d’Angleterre Henri II y entrepose une partie de son trésor et c’est dans ce lieu, qu’apparaissent des conflits entre le roi, son épouse (Aliénor d’Aquitaine) et ses fils (dont Richard cœur de Lion). Ce dernier préférera s’allier avec Philippe Auguste le roi de France, tandis qu’Henri II y emprisonnera Aliénor…

 

 

…c’est cependant seul qu’il meurt le 6 juillet 1189.

Quant à nous, nous prenons le temps de voir évoluer la nacelle et ses 2 acrobates venus sur la façade opposée à celle que l’on voit et en surplomb des remparts changer des chenaux.

Impressionnant !!

En franchissant ce pont, nous arrivons au fort de Coudray, le 3ème château avec en son centre cette tour…

…qui n’est autre qu’un pigeonnier !

Du haut de la tour une autre vue du logis royal.

Avec l’apparition de châteaux plus modernes et désormais dépourvu de tout intérêt stratégique, la forteresse est bientôt délaissée, à l‘abandon à partir du XVIIème et c’est Prosper Mérimée qui interviendra au XIXème et lancera les 1ères restaurations dont les dernières datent de 2007.

Et maintenant direction…

L’abbaye de Fontevraud

La discrète entrée de l’abbaye sur la rue ne laisse en rien prévaloir ce qui nous attend en pénétrant dans cette enceinte.

C’est en 1101 que Robert d’Arbrissel fonde l’abbaye pour y accueillir une communauté double de femmes et d’hommes qu’il place à sa mort sous l’autorité d’une abbesse. Un ordre est créé, fontevriste qui comprendra une centaine de prieurés en France, en Angleterre et en Espagne.

La révolution française met fin à 700 ans de vie monastique et les bâtiments sont transformés par Napoléon en maison centrale qui accueille des détenus jusqu’en 1963. Dès lors et jusqu’à la fin du XXème siècle de nombreuses restaurations ont permis qu’aujourd’hui l’abbaye, gérée par une association accueille un musée d’Art moderne, des expositions, des concerts, des résidences d’artistes….

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L’église abbatiale est depuis le XIIème la nécropole royale des Plantagenets mais nous garderons cette visite pour la fin !

Au cœur de la vie monastique, le cloître est un lieu de méditation tout en permettant de desservir tous les bâtiments. A l’époque carcérale, il est divisé en 2 selon le type de condamnation.

La salle du chapitre date du XVIème au fond de laquelle les peintures murales représentent la passion du Christ. Sensible au caractère patrimonial de ce lieu, un directeur de la prison la réhabilite en salle du prétoire.

L’immense réfectoire témoigne du grand nombre d’ecclésiastiques.

Bâtiment à l’architecture spectaculaire en forme de pomme de pin, il a fait l’objet de nombreuses spéculations : chapelle funéraire, baptistère, fumoir alimentaire…

…voire repère du légendaire bandit Evrault…

…cet édifice n’est en fait que les cuisines dont on voit à l’intérieur le départ des nombreuses cheminées !

L’abbaye vue de derrière.

Au XIIème Aliénor d’Aquitaine fait donc de Fontevraud la nécropole des rois et reines d’Angleterre et dans la nef de l’église 4 gisants…

Aliénor meurt à Poitiers à 84 ans le 1er avril 1204. Elle est inhumée à côté de son mari Henri II mort à Chinon en 1189…

En face seule la dépouille de Richard cœur de lion mort à Chalus en avril 1199 (selon le rite de la tripartition du corps, le cœur à Chalus et les entrailles à Rouen) et sa sœur Jeanne morte en couches en septembre 1199.

La protection et la générosité des familles royales et aristocratiques permettront tout au long de son histoire le développement de l’ordre dont le prestige est tel qu’au XVIIIème, 4 des filles de Louis XV seront accueillies en pension. Mais pour l’heure s’en est fini de Fontevraud, direction…

Le château de Saumur

Une 1ère fortification est attestée vers 960. 1 siècle plus tard Foulques, comte d’Anjou fait construire une tour maitresse dont Philippe Auguste s’empare. Il transforme le château en construisant 4 tours reliées par des courtines qui entourent le donjon.

Au XIVème, Louis 1er transforme le château en palais, les tours sont réhaussées, des corps de logis érigés. Devenant place de sûreté pour les protestants au XVIème sous l’influence du gouverneur Duplessis-Mornay jusqu’à sa disgrâce à partir de laquelle le château sera à la fois lieu de résidence des gouverneurs catholiques et prison jusqu’à la révolution.

Depuis la cour d’honneur on distingue d’abord le puits qui descend chercher l’eau à 33 m. En face à gauche l’escalier d’honneur dont il est le dernier exemple d’escalier dit à pyramide royale. Au rez-de-chaussée la salle dans laquelle le bailli rendait la justice…

…au 1er étage les appartements du seigneur et de son épouse et au dernier étage servait à héberger la suite ducale qui pouvait comprendre des centaines de personnes !

A l’extrême gauche, l’aile ouest a complètement disparu. Elle fermait la cour d’honneur. Effondrée au XVIIème, elle ne fut jamais reconstruite.

En 1808, Napoléon y fait faire de gros travaux le transformant en prison d’état. Sous la restauration il servira de dépôt d’armes et de munitions. Il est racheté par la ville en 1912 et est depuis ouvert à la visite.

Traversée par la Loire que le château surveille, Saumur, ville de Tuffeau de falun (roche sédimentaire composée entre autres de débris de coquillages) possède plus de 1200 km de galeries souterraines et d’habitats troglodytiques…

De nombreuses galeries servent à entreposer le vin de Saumur et certaines abritent les champignonnières produisant le fameux champignon de Paris !

C’est parti pour notre dernière visite qui sera …

Le château de Brézé

Bâti entre les XI et XIXème au cœur d’un vignoble de plusieurs dizaines d’hectares, le château a appartenu à la puissante famille des Dreux-Brézé avant d’être transmis par mariage à la famille de Colbert (descendante du ministre de Louis XIV) à qui il appartient toujours.

Nous n’imaginons pas une seule seconde vers quoi nous nous dirigeons mais pour tout vous dire ce sera une très agréable surprise, alors en avant !

Tout d’abord nous voici devant des douves sèches, 18m de profondeur sur 10 m de largeur, elles sont sans équivalent en Europe !

Composé de 3 ailes disposée en U autour d’une cour, chacune ayant été remaniée plusieurs fois passant du style renaissance au néogothique et dont l’aile centrale est transformée en galeries percée de 7 arcades.

La chambre dédiée au cardinal de Richelieu qui d’ailleurs n’y mettra jamais les pieds !

Et nous voici maintenant dans ce qui fait la singularité de cet endroit. En effet, sous le château un insolite réseau de 28 000m², soit 4 km (dont 1.5 km ouverts au public) de cavités et de tunnels creusés dans le tuffeau pour abriter et protéger par un système « quasi paranoïaque », hommes, animaux, cuisine, celliers…et dont nous allons de ce pas à la découverte !

Conçu pour soutenir un long siège, ces souterrains refuges pouvaient être facilement obstrués en cas d’attaque ou aisément défendables grâce à ces couloirs étroits avec de nombreux coudes.

Situé à 9 m au-dessous de la cour du château, la roche Brézé, a une structure en trèfle avec un puits de lumière et est la plus ancienne partie souterraine. Ici seront stockés nourriture et bergerie…

…les silos, dont on voit taillés dans la pierre les accès pour les pieds. Y étaient stockés grains et bulbes dont les derniers en cas de guerre ou de mauvaises récoltes pouvaient permettre le replantage.

Autour des fossés se trouvent de grandes pièces servant de glacière, de magnanerie (lieu d’exploitation du ver à soie) et là devant vous une boulangerie !

Cette échauguette date de 1626. Elle est un des éléments voyant d’un chemin de ronde souterrain !

Quelques angles de vue du château…

…dont l’aile sud toujours habitée par les propriétaires.

Cette tour cylindrique datant du début du XVIème abrite un pigeonnier le plus grand de la France de l’ouest…

…avec 3700 boulins (trous servant de nids aux pigeons) et son impressionnante échelle pivotant sur un axe et permettant de monter jusqu’au dernier étage de nichoirs, pour les curer et entretenir l’espace !

Et ben voilà, après ces quelques jours de haute culture et pour pouvoir enfin se reposer, direction plus à l’ouest. Nous trouvons à côté de Pornic, une aire de camping-car gratuite (à cette époque de l’année) et surtout nous y serons tranquilles et tout proches de la mer !

Et c’est parti pour de belles balades iodées et étonnamment ensoleillées pour une fin décembre !

A Pornic nous voici devant le mégalithe de Mousseaux (mousseaux voulant dire plus haut point d’altitude de la commune) qui date de 3500 AV JC. Jouant le double rôle de tombeau pour les morts et d’architecture pour les vivants. Enfoui sous un monticule de terre, cairn, en pyramide à trois gradins…

…sa construction transeptée présente une allée couverte se terminant par une chambre funéraire et des chambres latérales perpendiculaires à l’allée centrale.

Pornic, son port et son château.

Chaque jour une nouvelle balade…

…qui nous amène devant ce mat sémaphorique. Originellement posé sur le toit du sémaphore (bâtiment militaire servant à assurer surveillance et sécurité des côtes), chaque aile permet d’envoyer 6 signaux différents et la combinaison des 3 ailes permet d’envoyer 300 signaux correspondant chacun a un code qui se lit de bas en haut et se déchiffre grâce au « code sémaphorique » présent dans chaque sémaphore !

Bon allez on continue la balade…

…et bien que nous ne soyons pas au Maroc, Eléa en profite quand même !!

No comment !

Nous aurons cependant constaté lors de ce séjour marin que l’hiver en France, le soleil est peu efficient et notre installation solaire est trop limitée. C’est donc décidé de grands changements vont avoir lieu mais on aura bien le temps d’en reparler !!

Après 8 jours passés au grand air nous reprenons la route direction Vertou chez Maxime où nous allons passer les fêtes de fin d’année. Le sol est gorgé d’eau et nous laisserons quelques traces lors de notre installation !!

1er repas dans Sacado !

Et si on prenait un peu de hauteur !!!

Mais que ça fatigue !!!

N’est-ce pas papy ??!

Cadeau de Noël…

…très vite inauguré…

Et pour faire quoi ??? Des planchettes de numérotation d’emplacements pour le camping de Digoin…

Et nous voici le dernier jour de l’année illuminée par Lisa et sa grand-mère !

Bon appétit, lotte au lard, sa purée de panais et champignons rissolés !

Et oui, faut se remaquiller !!

Quoi de mieux que les escarpins de mamie pour danser !!

Alors une bonne année à vous et nous on la commence par une petite vidéo tous bien calés !!

Les parents étant partis au boulot, nous embarquons Lisa pour aller voir les machines de l’ile. Petit retour sur l’histoire pour ceux qui ne la connaitra pas…

Créé à l’instigation de François Delarozière et Pierre Orefice, les machines de l’île, implantée depuis 1987 sur les anciens chantiers navals de l’île de Nantes, sont à la croisée de l’univers de Jules Verne, de Léonard de Vinci et de l’histoire industrielle de la ville.

L’espace est présenté en 3 parties distinctes, l’éléphant (que nous verrons le lendemain), le carrousel des mondes marins (plus tard) et la galerie de machines que nous allons sur le champ découvrir !!

Pneumatiques, électriques, engrenages et vérins animent chacune des machines qui se réveillent tour à tour pour nous impressionner. Le caméléon qui malgré son apparente placidité déroule vivement sa langue et attrape un insecte qu’il gobe !

L’idée principale est aussi que le spectacle est interactif puisque pour chaque machine une personne du public sera sollicitée pour l’animer ! Ici il faudra alternativement que la jeune fille actionne des vérins pour que le ver fasse sa reptation !

Ici il s’agira avec des poignées d’actionner les ailes pour les déployer…

Là, il faudra permettre à l’araignée de se redresser sur ses pattes…

Et choisi parmi tous, Lisa devra, en faisant tourner le volant…

…faire avancer lentement le paresseux !

Demain c’est samedi alors pour éviter d’être obligé de déranger les voisins de Max, nous préférons en début de matinée déplacer Sacado à quelques encablures de chez eux pour la dernière nuit pour le plus grand plaisir de Lisa qui pour la 1ère fois accompagne papy pour ce déplacement !!

Aujourd’hui le soleil est presque au rendez-vous et donc nous retournons sur l’ile de Nantes pour voir évoluer l’éléphant !

12 m de haut, 8 de large et 21 de long, il pèse 48 tonnes (de fer et de bois) et est actionné par 62 vérins, 46 sont hydrauliques, 6 pneumatiques et 10 gazeux ! Il se déplace à 3 km/h et lors de sa sortie sa trompe crache de la vapeur d’eau !! Si vous êtes patients, une vidéo à suivre vous montrera son incroyable voyage !

Nous voici maintenant devant le carrousel des mondes marins, peuplés sur 3 niveaux (correspondant aux différentes profondeurs de la mer) il mesure 25 m de haut pour 22 m de diamètre et c’est parti pour un tour de manège !!

Nous entrons par le 2nd niveau les abysses où 6 poissons suspendus vous attendent !

Les profondeurs au 1er niveau où calmars et sous-marins vous tendent les bras !

Pour notre 1er tour, nous choisissons la surface où bateaux, poissons volants, chevaux marins naviguent au milieu de 24 grosses vagues mécaniques !!

A l’unanimité générale nous opterons pour un 2nd tour que nous ferons dans les profondeurs, nous dans le sous-marin et notre Lisa sur le calamar !

Allez une dernière fois on se retourne !

Le samedi matin nous partons plein sud direction Royan où nous allons découvrir le nouvel environnement d’Elsa et Sylvain qui y ont déménagé pour une nouvelle vie !

Coucher de soleil sur les carrelets et le puits d’Auture ou fosse loubière dont la tradition voulait que le seigneur vienne y précipiter les loups capturés dans les bois alentour mais bien évidement de nombreuses autres légendes se rapportent à ce lieu prisé dès le XIXème pour son cadre pittoresque notamment les jours de tempête !

Elsa et Sylvain nous ont concocté une journée découverte du bassin de la Seudre qui commence par le petit village de Mornac pour une belle balade.

Ce ne sont pas des parcs à huitres mais des parcs à poissons !!

Mise à l’eau d’un bateau à fond plat servant à aller chercher les casiers à huitres.

De l’autre côté de la Seudre, nous voici maintenant à la citadelle de Brouage. Fondée vers 1555 sur un dépôt de galets, la cité de Brouage avait pour 1ère vocation le commerce du sel…

Devenue rapidement ville royale, Richelieu la transforme en une place forte réputée imprenable que Vauban par la suite modifie avant que la ville ne s’endorme pendant plusieurs siècles.

Comprenant 7 bastions, 19 échauguettes, 7 courtines et 2 km de remparts…

…4 poternes et 2 ports souterrains…

…elle compte aussi 4 latrines publiques comme celle-ci…assurant ainsi le quotidien de 4000 habitants et de 500 à 2000 soldats !

Et pour finir la glacière. Pouvant contenir jusqu’à 22 tonnes de glace principalement utilisée par l’hôpital pour conserver les préparations des apothicaires ou comme anesthésiant…cependant à Brouage, ville riche et prospère, marchands et négociants aisés venaient ici y déguster de délicieux sorbets !!

Ici s’achève notre périple hivernal. Nous rentrerons en 2 jours sur Digoin, empruntant des routes que nous n’avions pas encore prises et dès le 15 janvier, nous sommes repartis à fond dans les derniers travaux que nous avons prévus.

Demain nous sommes le 10 février et nous partons direction Vincelles, 15 km au sud d’Auxerre pour de nouvelles aventures et de nouveaux travaux dans un autre camping. Ceci sera une autre histoire que nous prendrons plaisir à vous conter lors de notre prochain article alors à bientôt et encore une nouvelle fois on vous souhaite une belle et bonne année 2025 !!

 

 

 

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