Ça y est l’Espagne est derrière nous et les amandiers en fleur aussi, snif !
Ce dernier article, un peu long car il va vous raconter nos dernières péripéties avant notre retour en France, aurait pu avoir comme titre :
« A la recherche de l’Indalo » et vous comprendrez vite pourquoi !
Nous sommes arrivés à Simorre le dernier jour de février mais avant tout ça…c’est parti pour un dernier tour !
Lorsque nous quittons notre havre de paix à côté de San Juan de Terreros, nous nous dirigeons vers le village de Velez Blanco situé dans les montagnes en traversant une ultime fois ces serres qui dénaturent tant le paysage, entre autres…
Située dans la sierra Maria-Los Velez à 1000 m d’altitude, le village de Velez Blanco fut jadis riche et prospère grâce à son château, mais son abandon précipita sa désertification cependant…
…c’est surtout grâce à ses peintures rupestres inscrites au patrimoine de l’UNESCO que le lieu est mondialement connu.
Avant d’aller à leurs recherches, nous faisons un tour du village dominé par son château.
A plusieurs endroits du village des fontaines qui coulent en continu et dans lesquelles les habitants viennent remplir leurs bidons préférant l’eau de la montagne à celle du réseau !
Après la visite de la ville nous partons donc à la recherche d’Indalo.
Un petit rappel s’impose peut-être. Lors de notre visite d’Alméria, nous avions croisé à de nombreuses reprises le personnage d’Indalo, devenu l’emblème de la ville et de la province et que nous vous avions montré or c’est ici à Velez-Blanco qu’il a été découvert. Connaissant le nom des grottes dans lesquelles il se trouve on part donc à sa rencontre dans ce beau paysage montagneux…
…nous finissons par trouver la première des grottes dont l’accès est clos…
De loin nous prenons en photo ce qui nous semble être des peintures en se disant que sur le PC nous trouverions notre bonheur…
Point d’Indalo mais par contre plusieurs fois représenté le chaman Brujo…
Personnage important de las cuevas de Lettreros, il trône à l’entrée de la ville !
Comme nous n’avons toujours pas trouvé Indalo, nous en profitons au retour pour aller visiter le château !
Construit entre 1505 et 1516 sur les fondations d’une forteresse maure…
…il est habité par les marquis de Velez jusqu’à la mort du dernier descendant de la famille Fajardo y Chacon en 1575…
…utilisé occasionnellement jusqu’au XVIIème…
…il précipite la ville en accélérant son déclin…
…définitivement laissé à l’abandon au début du XIXème…
…puis partiellement démantelé au début du XXème, les frises ornant 2 salles du château sont vendues à un antiquaire français et le patio à un américain qui le léguera au Métropolitan muséum d’art de New York où il est rebâti en 1964.
Nous quittons le château par les ruelles escarpées du village et ayant appris où se trouvait l’autre abri préhistorique nous continuons notre quête de l’Indalo !
Le voici et encore protégé…
Voici l’abri. Nous contournons les barrières…
Et après maintes photos et recherches…nous le trouvons et vous ??
Allez, on vous aide car ce n’est vraiment pas évident !!
Il s’agirait d’un homme schématisé portant un arc en ciel où peut être un arc cérémoniel ??
Contents de l’avoir trouvé, il semblerait que ceux qui ont peint ces peintures il y a au moins 4500 ans habitaient dans la vallée et avaient sanctuarisé cet abri en une sorte d’église.
Quittant la montagne nous nous dirigeons vers la Manga et sa célèbre Mar Menor.
Etonnamment nous trouvons, dans cet endroit hyper urbanisé, un emplacement pour Sacado plutôt assez sauvage.
L’arrivée fut un peu épique, en effet, en reprenant la route et en descendant la montagne, Sacado se comporte bizarrement, tirant sur la gauche avec un freinage qui se bloque. Nous décidons néanmoins de profiter de l’endroit avant un arrêt obligé dans un garage.
Plus grande lagune d’eau salée d’Europe avec ses 170 km² et ses 70 km de côte, la Mar Menor, elle ne dépasse pas les 7 m de profondeur ce qui en fait un lieu privilégié pour l’apprentissage de tous les sports nautiques.
Longue de 21 km (que nous aurons le loisir de parcourir en scooter !) et large de 100 à 1200 m, notre première balade se fait côté mer en direction du phare de Cabo de Palos
Posé sur un promontoire à 30 m au-dessus du niveau de la mer, il culmine à 54 m.
Construit en 1863, il illumine la mer 2 ans plus tard et à une portée d’environ 38 km !
Si la côte semble sauvage, il suffit de tourner la tête un petit peu…
…et voilà !
Pause pique-nique sous l’œil intéressé d’Eléa !!
Au retour de la balade ce palmier est vraiment bruyant…
…et qu’y voit-on en train de préparer son nid ?
Et le moins qu’on puisse dire…
…c’est qu’on discute beaucoup sur l’aménagement !!
Côté mer c’est une plage à perte de vue collée aux immeubles qui se suivent sans discontinuer jusqu’à la pointe…
…et nous prenons donc le scooter pour voir le bout de cette lagune. Aménagée selon une idée architecturale en une « Venise résidentielle ».
Cette dernière n’est accessible que par l’unique pont de la Risa qui surplombe l’un des canaux naturels permettant l’alimentation en eau de la Mar Menor
Espace résidentiel sans intérêt, nous y jetons rapidement un coup d’œil…
…avant de reprendre la route !
Nous sommes surpris de voir à de nombreuses reprises des bannières ou pancartes appelant à sauver cet endroit et, renseignements pris, il s’avère qu’effectivement, des associations, le gouvernement et le programme des Nations unies pour l’environnement se battent contre les autorités locales afin de faire respecter la biodiversité de la Mar Menor.
En effet depuis 2016, la pollution générée par une agriculture intensive qui déverse illégalement ses pesticides, a gravement endommagée l’écosystème et en 2021, en raison du manque d’oxygène, une quinzaine de tonnes de poissons morts ont été retirés.
Avant de repartir, je teste une nouvelle fois le freinage et une nouvelle fois, le piston de ce qu’on appelle le poumon (la pièce cylindrique rempli d’air et qui permet par pression, le serrage des mâchoires de frein) ne revient pas. Nous décidons donc direction Murcia et son garage Renault Trucks !
Une fois arrivés une équipe super sympa nous accueille et comprend très bien notre problème…
…et voilà Sacado partant à l’atelier !
Le diagnostic tombe et ce n’est pas le poumon mais la partie supérieure de la mâchoire qui ne fonctionne plus correctement.
Conscient que le prix de la pièce neuve n’est pas forcément adapté, l’équipe se démène, trouve une pièce d’occasion part la démonter et dans la foulée la remonte sur Sacado. Nous y serons restés la journée complète !
Au moment de payer le responsable nous fait une remise conséquente et le chef d’atelier, super intéressé par Sacado et l’ayant visité, nous demande d’attendre avant de quitter le garage. Il arrive, accompagné du patron de la concession et nous offre ces cadeaux !
Que dire de plus à part allez-y si vous en avez besoin, ils sont au top !! Grand merci à eux et évidemment après cela, Sacado se comporte comme d’habitude !
A l’aller, nous n’avions pas visité Murcia malgré une halte aussi cette fois ci nous prenons le temps d’aller nous y balader en vélo. Au loin cette statue, peut-être nous y rendrons nous, mais en attendant direction le centre-ville !
Murcia est située au centre de ce qu’on appelle communément le verger de l’Europe grâce à une tradition séculaire de culture de fruits légumes et fleurs… Si l’on sait que ce sont les romains qui ont crée ces vergers, ce sont les arabes qui ont construit le réseau hydrographique qui a donné à la ville sa prospérité.
Rapide visite du palais épiscopal, façade rouge à droite …
La cathédrale, de style gothique castillan fut construite entre 1394 et 1465…
…et vous pouvez admirer le travail d’orfèvre des tailleurs de pierre et notamment la chaine qui parcourt la tour.
Petit arrêt tapas oblige !
Une vue sur le vieux pont qui enjambe le fleuve Ségura et la cathédrale en fond.
Nous nous dirigeons donc vers cette imposante statue, dont nous ignorerons qui elle représente et qui se trouve être la partie supérieure d’un château construit au Xième mais malheureusement fermé pour travaux.
Après cette grande balade en vélo, nous quittons Murcia pour Elche situé à 60 km au nord est de la ville. Nous serons posés près d’Alicante et parcourerons les 20 km nous en séparant à scooter !
Fondée au Vème siècle par les Ibères, la ville s’est surtout développée à partir des romains et Elche possède 2 patrimoines inscrits à l’Unesco : le mysteri, une pièce de théâtre médiévale chantée classée en 2001 et jouée les 14 et 15 août et sa palmeraie, la plus grande d’Europe classée en 2006 et c’est bien évidemment elle que nous allons voir !
Quel étrange canard aux belles couleurs et à la tenue spéciale de ses ailes, non ?
Remontant aux phéniciens, l’existence des palmiers à Elche est attestée depuis au moins 2000 ans. Actuellement entre 200 et 300 000 palmiers sont présents dans la ville,
Nous commençons notre visite par le « Huerto del cura ». Ici, un Huerto est un lot de terre, plus ou moins grand, planté de palmiers et dont le nom fait allusion à son propriétaire, là le prêtre Castano Sanchez.
Bien que de dimension modeste (13 000 m²), ce verger présente plus de 1000 palmiers mais aussi des cactées, citronniers, orangers, grenadiers ou jujubiers…
… mais assurément le plus célèbre d’entre tous est le palmier impérial. Dénommé ainsi après la visite stupéfaite de Sissi l’impératrice, cet exemplaire est unique.
En effet, sa singularité réside dans le fait que les rejetons sensés pousser au pied, sont nés alors que le palmier mère avait plus de 60 ans et ont poussé à 1.50 m du sol et ce, en suivant une synchronisation particulière en temps et en hauteur formant un candélabre à 8 bras, pesant plus de 10 tonnes et seulement nourri par la sève du tronc central. On pense qu’il est âgé de 165 ans !
Symbole de la ville et appelée la dame d’Elche.
Reproduction de l’original exposé à Madrid, il s’agit d’une sculpture ibère datant du V ou IVème siècle av JC considérée comme l’une des plus anciennes représentations de l’art hispanique.
Située le long du fleuve Vinalopo, la ville grouille littéralement de palmiers ! Un vrai air marocain pour notre plus grand plaisir !
Construite sur les fondations d’une ancienne mosquée, la basilique Sainte Marie fut plusieurs fois reconstruite et son aspect actuel, de style baroque date du XVIIème.
59 ans, allez on fête ça, au champagne bien évidemment !
Santé !
Et parce que ça nous est arrivé deux fois 5 minutes en 2 mois et demi, on vous fait profiter de la pluie !!
Sous le soleil revenu nous nous posons au bord de la mer à El Puig afin d’aller visiter la ville de Sagunto et son château.
Nous décidons d’y aller en vélo et voici les acrobaties que la photographe est parfois obligée de faire…
…pour réaliser ces belles photos !!
Eléa nous accompagne dans sa roulotte…
Nous traversons des orangeraies à perte de vue.
Des fois c’est pas trop facile avec le vertige mais bon on y arrive quand même !!
Porte médiévale indiquant l’entrée du quartier juif.
Construit sur les hauteurs de la ville au Ier siècle, le théâtre romain.
L’hypogée ou cimetière juif.
Et voilà, après 18 km de vélo et une dernière montée assez torride, nous arrivons devant la porte fermée du château…On reviendra, c’est sûr !
Vues sur le quartier juif…
Retour par les marais…
…non sans une petite pause délictueuse et néanmoins délicieuse durant laquelle nous marauderons quelques oranges !!
Chacun son tour de trainer la cariole d’Eléa !!
Bien installés et à proximité d’un point d’eau, quelques voyages en scooter nous permettrons de tenir encore !!
Et comme il fait chaud, certain cherche l’ombre !
Petit problème d’allumage des feux de gabarit. Pas réglé, on verra ça en France !
Allez cette fois ci la visite du château se fera avec le scooter…
…que vous pouvez voir au pied de l’entrée !
Bien que les 1éres traces d’occupation datent de l’âge de bronze, on pense que ce sont des colons grecs qui fondèrent la ville cependant, l’histoire du château se confond avec celle de la cité. Les ibères absorbant les anciens villages la nomme Arse dès le Vème siècle av JC en y construisant les 1ères murailles.
Un grand développement culturel s’en suit seulement freiné par le siège, la chute puis la destruction de la ville par Hannibal en 219 av JC, déclenchant au passage la 2ème guerre punique entre les carthaginois et les romains. Ces derniers vainqueurs, relance les processus d’expansion de la ville et la nomme désormais Sagutum.
Le panorama subit un profond changement à l’époque d’Auguste (autour du 1er AP JC) qui se caractérise par une activité constructive destinée à imposer un aspect urbain.
Le forum est alors construit, constituant le centre politique, social et religieux de la cité…
…la grande place est fermée par des portiques, galeries ouvertes avec des magasins et derrière les édifices publics. On retrouve aussi les traces d’un temple.
Vue sur le théâtre romain datant de la même période, réhabilité et ainsi toujours lieu de culture !
D’une superficie totale de 5 ha, le château devient une forteresse arabe pendant l’occupation et l’essentiel des ruines visibles, créneaux compris, datent de cette époque.
Il subit de profondes modifications quand elle passe sous domination chrétienne et les dernières datent de la guerre d’indépendance de l’Espagne…
…quand le château fut pris par les troupes napoléoniennes, en témoigne ce four à pain
Alors on choisit quelle latrine, celle-là…
…ou celle-ci ?!
Lors de la prise du château par les troupes de Napoléon, le général Suchet ordonne la réparation des dégâts occasionnés…
…et fait superviser les travaux par le brigadier l’ayant défendu pendant le siège.
Les ruines d’un ancien magasin…
…et dont on voit au sol, les vestiges des amphores permettant le stockage des denrées !
Une dernière vue du château avant de partir…
…et l’ancien cimetière juif.
Quand on vous dit que l’Indalo est partout !!!
La remontée vers la France continue et le passage de l’Ebre est un signe !
Pour visiter Tarragone, nous trouvons un spot situé au cap de Salou à quelques km de la ville…
…que nous parcourons à pied et découvrons cette sculpture de pin parasol, nous sommes à la Pineda !
Petite balade au cap Salou un peu sauvage encore…
On pense que la ville fut fondée à la fin du IIème millénaire Av JC cependant les premières traces exploitables datent de l’époque romaine. Nommée Tarraco à l’époque, la ville fut la résidence hispanique de nombreux empereurs tels Auguste.
Grâce à son patrimoine archéologique majeur, Tarragone est inscrite à l’UNESCO depuis 2000
Des nombreux vestiges de cette époque parsèment la ville et nous allons vous en faire profiter mais avant tout la chambre de commerce qui en jette, non ?
Les 1ères ruines que nous visitons sont celles du forum. Comme nous le verrons à chaque visite, c’est en restructurant la ville moderne que ces vestiges réapparaissent. Le 1er bâtiment que nous voyons est la basilique.
Lieu de réunion sociale, administrative, politique et judiciaire, on voit sur la photo suivante la construction telle qu’elle devait être.
Plus loin une citerne de maison du IIème av JC…
…et dont on voit lors de sa découverte le système de fermeture par des amphores…
…ainsi que les traces taillées sur le pourtour de la citerne pour les caler.
La route pavée, partiellement reconstruite quittant le forum amène à un groupe de maisons présentant de grands dépôts, peut-être des magasins ?
Nous quittons le forum et remontons la rambla nova qui nous amène au « balcon de la Méditerranée » …
…et quelle vue ma foi !
Ensuite direction l’amphithéâtre construit au IIème siècle au-delà des remparts, il fut utilisé pendant 2 siècles comme lieu de spectacle puis abandonné…
…jusqu’au VIème où une basilique wisigothe est construite sur le lieu de martyrs de 3 évêques de la ville.
On voit aussi un ancien cimetière wisigoth situé à côté de cette dernière
Au XIIème, c’est une église romane qui agrandit l’ancienne basilique…
…dont les deux photos suivantes nous montrent son implantation dans l’amphithéâtre.
De 1576 à 1780, le lieu est transformé en couvent puis en prison de 1796 à 1908.
Nous voici désormais devant le cirque romain. Considéré comme le mieux conservé d’occident, il présente la particularité d’avoir été édifié à l’intérieur de la ville…
…dont une grande partie reste cachée sous des édifices construits postérieurement.
Sa forme était allongée, il mesurait 325 m sur 115 m et pouvait accueillir jusqu’à 24 000 spectateurs venus assister aux courses de chevaux ou de chars
L’accès aux gradins avec les 3 premières marches datant de la construction du cirque.
Vue d’une partie de l’édifice…
…et dont on voit sur la photo suivante le tracé originel en partie absorbé par la ville.
Une partie visible des gradins de la grande longueur dans la ville…
…et d’autres dans l’arrondi du bout de la piste.
Une reproduction sur un mur qui explique les ruines visibles.
La cathédrale dédiée à Sainte Thècle, construite au XIIème et dont la façade reste inachevée du fait de la peste.
La balade dans la ville…
…nous conduit…
…jusqu’aux ultimes vestiges que nous visiterons, la muraille romaine.
Construite au IIème, elle faisait 6 m de haut sur 4.5 m d’épaisseur et ceinturait la ville sur une longueur de 3500 m dont 1100 m sont encore conservés.
La 1ère phase de construction fut bâtie avec des pierres irrégulières appelées mégalithes bien visibles sur la photo…
Représentant la construction architectonique romaine la plus longue et la mieux conservée en dehors de l’Italie, elle fut plusieurs fois remaniée pour s’adapter à l’artillerie et fut aussi intégrée au moyen-âge aux habitations !
Notre dernière halte sur la rambla nova tarragonaise nous amène devant une sculpture représentant un castells. Pyramide humaine qui voit son origine méconnue mais catalane dater du milieu du XVIIème…
…cette pratique perdure jusqu’à aujourd’hui faisant l’objet de fêtes où peuvent s’affronter plusieurs castells et dont la devise est commune : « de la force, de l’équilibre, du courage et du bon sens » et on est bien d’accord !
Nous continuons notre remontée plein nord avec un dernier arrêt dans un village à proximité de Figueres que nous irons visiter, et dont le nom ne peut pas ne pas nous rappeler notre collègue de Dormans que nous retrouverons bientôt !
Vous pouvez aussi constater qu’on a troqué short et tee-shirt pour les blousons et écharpes…au revoir la chaleur !!
Au loin les Pyrénées nous rappellent que la France s’approche à grand pas !!
C’est à pied que nous nous rendrons à Figueres…
…ville fortement marquée par le touche-à-tout génial que fut Salvador Dali dont voici la maison natale
Une maison moderniste qui a peut-être inspiré le peintre et son délire des montres ???
Bien que la ville se soit développée autour de l’église San Père et sa place, la présence du musée Dali à proximité l’a fait souvent oublier des visites !
Ouvert en 1974 suite à une demande express de Dali, un musée lui est consacré…
…mais qui fut sa demeure jusqu’à sa mort en 1989 et la place servant d’attente avant l’entrée du musée est à l’image du génie !
La tour Galatea est le seul vestige de la fortification médiévale qui comptait alors 16 tours. Grâce à la touche surréaliste de Dali qui incorpora la tour à son musée, l’ornant d’œufs, symbole de la vie future et les façades de pains, symbole de la nourriture essentielle !
Et voilà s’en est fini de notre voyage espagnol et de ce long, très long article. Nous sommes désormais en France après un dernier passage au bord de la Méditerranée à Port Leucate dont nous vous parlerons prochainement.
Quoiqu’il en soit nous ne pouvions terminer cet article sans une nouvelle fois remercier notre copine Marie-Chantal pour ce potabilisateur d’eau qui nous aura permis tout au long de notre séjour de boire l’eau, potable ou non, récupérée le long de notre périple, sans jamais n’avoir à acheter de l’eau en bidon. Au delà du côté écolo, cela nous aura permis de toujours boire de la bonne eau. Nous n’attendons plus qu’un prochain voyage au Maroc pour le tester avec l’eau du désert, inch’Allah !!
A tout bientôt même si nous savons déjà qu’après notre arrivée prochaine à Dormans pour la saison la cadence des articles sera moindre !
Le printemps arrive alors profitez !!