Nous sommes donc entre les fêtes et comme il continue à faire beau nous en profitons pour agrandir notre territoire connu autour de Boudnib…
Nous constatons que les 2 chiens du Rekkam, Mektoub, le noir et blanc et Tartine prennent du plaisir à nous accompagner…cependant, ils sont tout surpris de voir comment Eléa va chercher son bâton en nageant !
Plus loin nous arrivons aux ruines de ce qui nous semble être les résidences des officiers français de la légion.
En effet, celle-ci intervient dans la région de Tafilalet à partir de 1908 et s’installe à Boudnib, jusqu’alors petit village où transitaient les caravanes venues de Tindouf (en Algérie), et qui devient au début du siècle dernier, un des principaux postes de commandement du protectorat.
A ce propos, petit correctif concernant l’article précédent : le petit blockhaus n’est pas portugais mais bien français !
Après l’indépendance la ville s’étiole et à partir de 1972, la ville est « placardisée » car l’un des enfants de Boudnib, le général Mohamed Oufkir, avait fomenté un putsch contre Hassan II, la transformant presque en ville fantôme.
Cependant, aujourd’hui, faisant partie du plan vert Maroc, plus de 110 000 hectares de palmiers, dattes et espaces agricoles sont en train d’être plantés autour de Boudnib. On peut raisonnablement penser que dans 7 à 8 ans, le paysage désertique sera transformé, modifiant par la même le climat de la région…on verra bien !!
De retour dans Sacado avec Samia, une petite voisine venue nous rendre visite !
François n’est toujours pas rentré. Nous assurons donc l’accueil…
…et le service, un des 4X4 ayant un petit souci…vite réglé !
Dans le camping, comme partout dans la palmeraie, commence le ramassage des olives. En haut les hommes les font tomber…
…en bas les femmes ramassent !
Un petit coucou à Mohamed, le jardinier du Rekkam !
Et voilà une partie de la récolte !
Comme on n’est pas venu seulement pour profiter, il faut bien commencer à démonter les derniers coffres car bientôt…
Pendant ce temps-là, la cabine continue sa métamorphose !
Et voilà, tout est démonté….
…mais on rebranche quand même les évacuations, en attendant !
Voici l’atelier, en plein air ça va de soi, où les coffres sont en train d’être fabriqués !
Allez, c’est parti pour une petite balade dans la palmeraie, petite vue de notre installation…
Et partout on ramasse les olives !
Eléa en profite pour brouter un peu de blé bien tendre !
Le 30 décembre, arrivent nos deux derniers coffres. Ici avec leur concepteur, Abdel Tahtoh. Un vrai professionnel, ponctuel, rigoureux et plein de bonne volonté. A conseiller sans modération !
Et en 2 temps, 3 mouvements…
…ils sont en place. Ne manque plus que le coffre de toit, plus compliqué à faire… on l’attend avec impatience !!
Après les olives vient la taille des palmiers et là, il faut grimper haut !
Petit tour au souk avec notre carriole bien remplie !
Pour rendre le travail plus facile à notre ferronnier, nous décidons de lui amener le déflecteur et la galerie sur laquelle sera fixé ce nouveau coffre
Nous voici le soir du dernier jour de cette année 2017 aussi pour l’occasion…on fait un petit effort de présentation !!!
Et même si on est au fin fond du Maroc, toasts de saumon fumé…
…et foie gras du Gers !
Champagne ça va de soi !
Après une moussaka, charlottes l’une aux framboises, l’autre aux noix et chocolat le tout fait par Patou….un vrai régal !
Et comme il est minuit, une très bonne année à vous tous !
Que 2018 vous apporte tout ce que vous souhaitez…en mieux !
Evidemment on a un peu dansé….
Certains un peu plus !
Balade au premier soir de la nouvelle année…
…avec sa lune !
Emiettage de menthe séchée au soleil !
Petit à petit la cabine se peaufine, des panneaux de liège sont désormais en place, ils n’attendent plus que les photos.
Patou a trouvé un bout de tissu sympa dans le fatras du souk pour habiller portes, sièges et pare-soleil…
Encore une petite sortie dans l’oued…attention ça dérape !!
Pour la peinture de Sacado, nous pensons avoir trouvé quelque chose sur Erfoud. François se propose de nous y emmener afin de voir dans quelle condition cela va se faire. La route passe par la vallée du Ziz que nous redécouvrons avec plaisir.
Après, nous filons sur Rissani pour manger la célèbre Matfouna, la pizza berbère. Nous passons la commander au restaurant mais celle-ci est fabriquée au four un peu plus loin.
En attendant qu’elle soit prête, nous partons faire un tour en ville. Ici un antique caravansérail…
L’entrée du souk
Le marché aux moutons…
…et l’immense parking des ânes. Certains sont ici pour être vendus mais la plupart attendent patiemment leurs maitres.
Petit clin d’œil à papy, serait-ce une épinette ?
Une petite soif ? Pas de problème, Macha mouchkil comme on dit ici, y’a qu’à se servir !
Une heure après, la Matfouna est prête, on est de retour au restau ! Bon appétit !
Acheté au souk de Rissani, ce petit bât sitôt installé sur le vélo !
Et le matin du 5 janvier, voici qu’arrive notre dernier coffre !
C’est parti pour sa mise en place !
Voilà c’est fait. Ne manque plus que le déflecteur !
Les dernières vis sont un peu sportives à installer !!
Encore un petit effort !
Tandis que Mohamed, toujours plus haut taille ses palmiers !
Voici les supports de nos anciens coffres transformés en tréteaux. Ils continueront à servir. Nous sommes sûrs que notre regretté ami Pierre aurait apprécié.
Petite soirée crêpes bretonnes dans Sacado pour le plus grand plaisir de François le breton !
Dimanche 7 janvier nous partons sur Bouananne, voir notre jolie petite famille d’adoption afin de leurs donner les jouets et vêtements que nous leur avions mis de coté. Par la même occasion nous découvrons la nouvelle maison et les nouveaux-nés. Que les enfants ont grandi !
En attendant le repas nous partons voir la source de Takoumit qu’Abdou, notre ami trop tôt disparu, nous avait fait découvrir. Grand moment d’émotion.
Quel étonnement d’y voir autant de poissons !
Un autre jour, nous retrouvons les copains italiens autour d’un bon repas à Er-Rachidia, la grande ville du ravitaillement à environ 70 km. Ici une moyenne surface permet aux occidentaux que nous sommes de trouver quelques produits de chez nous, tel que le gruyère pour un bon gratin, par exemple !!!!
Et voilà la cabine de Sacado est finie. Nous sommes fins prêts à partir !
Nous sommes le jeudi 11 janvier, nous partons demain vers Erfoud, c’est décidé même si tout n’est pas encore calé.
Nous terminons donc notre séjour au Rekkam où nous n’avons passé que du bon temps.
Grâce à François, qui au-delà de son amical accueil, aura aussi été là pour nous permettre de réaliser dans les meilleures conditions possibles tous nos chantiers ! Grand merci à toi !!!
Mais aussi grâce à sa petite équipe, dont Mohamed le jardinier que vous avez déjà vu perché, ainsi que Mustapha et Fati la cuisinière de compétition ici dans leurs tout nouveaux vêtements de travail ! Qu’ils sont zouine !!!
Nous reviendrons ça c’est sûr et nous garderons de ces 5 semaines que de bons souvenirs.
A bientôt donc, autour du nouveau chantier !