Comme nous vous l’avions indiqué à la fin de notre dernier article, d’un bon moment, nous sommes finalement restés 3 semaines à profiter de la plage et des alentours. Sidi Wassay nous semble bien loin déjà et la remontée est déjà bien entamée avec aussi son lot de mouchkil mais avant tout qu’avons-nous fait de ces 3 semaines ?
Sitôt installés, nous faisons comme lorsque nous venons en hiver et déballons tout notre petit matos…
… mais voilà ce sera juste le temps de la photo car dans la nuit le vent s’est levé, de plus en plus fort jusqu’à une véritable tempête de sable qui nous oblige en suivant à tout ranger…
…et ne laisser dehors que le strict minimum c’est-à-dire chaises longues, table et chaises bien ensablées !
Ça aussi mais qu’est-ce donc ?
…trempant avec de la lessive au fond de la bassine qui a pris la tempête elle aussi, c’est l’acte 1 du nettoyage……
…du fameux crâne qui ensuite passera plusieurs jours au soleil entre 2 trempages dans de l’eau de Javel…
…pour être finalement nickel, emballé en attendant son futur propriétaire !!
Trouvé lors d’une balade le long des rochers ce trou et son caillou servent à préparer l’appât pour la pêche !!
Quelle surprise que d’avoir déjà mi-mai des fruits d’été !
De nouvelles recrues au camping, 5 pintades qui se baladent en liberté…
…croisant l’un des 4 ou 5 lapins…
Le ciel est partiellement couvert mais c’est tant mieux car il fait déjà très chaud aussi on alterne plage, et qui s’en plaint ??
…pêche et/ou
…Balade…
…qui nous amène à Sidi Rbat où nous découvrons pour la 1ère fois les dégâts d’une politique absurde pour soi-disant récupérer le littoral que s’étaient appropriés les pécheurs mais bien évidemment, les gravats sont là et bien là…
Voici donc le long de cette côte, d’anciennes photos rappelant cette « appropriation » que nous aimions tant voir…
Plus loin encore les restes de ce qui s’appelait la maison du Français…
…et ce que nous avions connu !
Et enfin la grotte de Kamel et Lamya qui entre parenthèse leur avait été vendue par un ancien ministre surement au courant de cette politique d’expropriation…
…et du moins ce qu’il en reste alors qu’ils…
…en avaient fait un logement de toute beauté…
…et en profitaient pour nettoyer la plage qui depuis, remplie de gravats et de plastiques, poubelles n’a plus du tout le même charme.
Au retour de la balade une tarte tatin à la betterave nous attend et c’est super bon !
Autre jour, autre balade qui permet de voir dans les trous les nichées…
…de quelques-uns des 500 ibis chauves en liberté. Pour rappel cette espèce protégée, en voie d’extinction, seulement présentes dans le parc du Souss Massa, fait l’objet d’un véritable programme de sauvegarde à tel point qu’un garde surveille la nichée d’éventuels prédateurs humains.
Comme l’eau du camping est salée, je vais dans Sidi Wassay à une fontaine chercher dans des bidons, l’eau pour Eléa et ce matin une marocaine à qui j’ai dit bonjour avec les salamalecs d’usage me ramène et me donne cette bouteille de lait encore tiède et 2 œufs….
Nous louons pour 3 jours une voiture directement au camping et commençons par aller visiter la fameuse vallée du Paradis…
Son véritable nom est la vallée de Tifrit (ou route du miel) mais tire son actuel nom d’un couple d’allemands condamnés par la science et venus séjourner dans cette vallée 6 mois durant et qui repartirent guéris !!
Quand il fait chaud, on choisit l’ombre pour le tajine du midi !!
Tout en s’approchant du point de départ de la randonnée, on voit que tout est fait pour accueillir le touriste !!
Effectivement !
Mais en attendant on commence par remonter la vallée par le chemin…
…nous permettant ainsi de profiter des paysages…
Ensuite direction le lit du torrent qui bien évidemment quand il y a de l’eau n’est pas accessible mais là oui !
Ici ou là quelques gouilles verdâtres…ici il n’a pas réellement plu depuis près de 8 ans aussi, la source qui alimente le vallée ne fournit plus et ne permet pas d’avoir une belle eau bleue !
On continue à remonter la rivière…
Jusqu’à l’arrivée à cette étendue d’eau encore froide…du coup on ne s’y est pas baigné !
Redescente au milieu des lauriers roses……
…jusqu’en bas où nous sommes attendus par d’innombrables endroits de détente les pieds dans l’eau…
…ou pas très loin, mais par contre pas de harcèlement, on peut circuler vraiment tranquille, c’est cool !
On reprend la voiture, continue à grimper dans ce bout du Haut Atlas…
…pour nous arrêter passer la nuit dans une petite auberge tenue par un sympathique Mohamed
Chambre correcte et…
…vue imprenable sur la vallée du Paradis !
Et hop ragaillardis, nous repartons vers de nouvelles aventures !!
…sur le plateau, le ciel est déjà bleu mais les nuages, furtifs sont encore là !
Ici, le blé est aussi ramassé et on charge l’âne !
Beaux paysages…
Direction Imouzzer et ses cascades qui, les années humides, sont spectaculaires en témoignent ces photos…
…tandis que nous, nous ne verrons que cela…pour l’instant !
En attendant on continue notre route profitant de ces paysages sublimes…
Tiens, les amandes sont déjà là !
Toujours faire attention à l’état de la route !!
Ces habitats toujours impressionnants de simplicité…
…mais quand on fait un puits de lumière on le protège avec du plastique…
Faut pas tirer trop fort au ballon car au bout du terrain de foot….
Rare pour être mentionné, un troupeau sans berger mais qui rentre tranquillement au bercail !
Le plateau…
Notre voiture !
Comme il fait quand même chaud, direction cette retenue d’eau pour rafraichir un peu notre Eléa !
Mais là aussi le niveau est bien bas !
Remarquez les ailes mouchetées de cette libellule !
Allez, on repart dans la montagne…
Traversons un village bien propre…
Regrimpons dans les contreforts du Haut Atlas…
Cet espace bétonné au milieu de nulle part nous interpelle.
Nous supposons qu’il a peut-être comme fonction de conserver l’eau de pluie et permettre aux troupeaux de s’abreuver ? Mais peut-être pas !!
Le hasard nous ramène aux cascades d’Imouzzer aussi nous nous arrêtons pour voir au plus près ce qu’il en est !
Un petit chemin nous emmène au plus près de la cascade…
…nous enjambons des séguias avec de l’eau…
…mais à la cascade « voile de la mariée », point d’eau. Par contre en suivant son lit nous arriverons par le haut du coin attrape touriste où nous verrons qu’un tuyau venant des tréfonds de la rivière amène un peu d’eau faisant même une petite cascade, ils sont forts ces marocains !!!
Allez, on continue…
Et découvrons une petite vallée trop sympa…
…où l’eau coule et donc avec une végétation luxuriante…
…c’est pas le bonheur !!
On se rapproche de la côte et voyons apparaître les premières bananeraies…
…mais aussi très vite les serres…
…et ce n’est pas peu dire !!!
Un défi marocain qu’on a du mal à s’expliquer : la prolifération de barrages dans un pays en état de choc hydrique ???
Et ben oui pour parler au chauffeur, faut juste se pencher !!
Sur la route côtière un petit village sans intérêt s’est paré de mille couleurs pour que le touriste s’arrête !
Soif ???
…ici on cuit le pain !
Il se fait tard et nous essuyons plusieurs refus d’hôtels du fait d’Eléa et finalement nous arrivons à Taghazout.
Village cosmopolite qui ne ressemble plus à celui qu’on a connu il y a 10 ans, accueille non seulement des surfeurs mais aussi une foule de touristes venus se dépayser tout en profitant d’un Maroc « différent » de celui que nous côtoyons…
Bref, pas d’hébergement de disponible mais on s’entête et Patou finit par trouver, pour 35€, un appartement pour une nuit !! Karim, un intermédiaire des plus sympathiques nous emmène par les rues hautes de la ville…
… et en commençant par la terrasse et sa vue imprenable…
…dans ce qui sera notre hébergement pour la nuit !
Pas mal !!
Nous en profiterons pour rejoindre par les ruelles le bas du village, centre grouillant où nous dinerons chez Joséphine (non, c’est pas une française mais le nom d’une ânesse !!)
De retour à Agadir on se dit qu’avec la voiture c’est l’occasion rêvée pour visiter la Kasbah. Véritable nid d’aigle dominant l’océan de 236m, elle fut édifiée en 1540, rebâtie en 1752.
Cependant en 1960, un puissant séisme ravage la ville et autour de la kasbah il ne reste rien de l’un des quartiers les plus peuplés de la ville et les victimes y sont aujourd’hui encore ensevelies.
Par contre la seule chose non dite c’est qu’elle est seulement accessible par téléphérique car en voiture il n’est pas possible d’y entrer et nulle part pour se stationner sauf un parking en plein cagnard et avec encore 20 minutes de marche, trop dur pour notre Eléa aussi déçus nous redescendons. Ce n’est que partie remise !
Vue sur le port de pêcheurs, coté barques !
Allez à la vôtre !!
Pour que vous compreniez pourquoi les marocains pensent que la vache qui rit est marocaine !!
A Agadir nous avons récupéré sur le chantier du nouveau théâtre, de l’inox en suffisance pour le transformer illico presto…
…en un paravent pour la cuisine extérieure, rangée comme vous l’avez déjà lu !!
Mais promis à sa 1ère utilisation on vous le montrera !!
Ce matin petite balade le long du Souss…
…où un bruit de moteur nous intrigue…
Nous nous approchons…
…et bien évidemment nous voyant, les travailleurs nous invitent à voir de plus près l’antique botteleuse !
Mais qui fait son job !
On continue !
Ici le blé a été coupé, la moissonneuse a battu les graines qui sont déjà ensachées, il ne reste plus qu’à la botteleuse d’à côté de venir et finir le travail !
Un champ de tomates !
Notre toute première pêche de crevettes, une régalade !
Un pêcheur de poulpe avec au bout de sa longue tige de bambou une griffe !
Le départ approche…
…un nettoyage s’impose, non ??!!
Dernière balade au coucher du soleil…
Demain nous serons partis et pour finir comme toujours sur une note printanière et fleurie !!
Et voilà, on ne résiste pas à cette dernière superbe photo et son geyser !
Notre prochaine destination est Oualidia, tout ne se passera pas comme prévu mais aujourd’hui 13 juin, nous approchons de la fin de notre périple marocain dans une ambiance de plus en plus chaude et avec toujours de la bonne humeur alors à tout bientôt !
Inch’Allah !