Aujourd’hui samedi 30 juin, nous permutons sur les horaires d’été. Si pour Patricia seuls les horaires changent, pour moi c’est aussi la mission qui se modifie. En effet, je vais délaisser l’aspect purement technique qui a été le mien jusqu’à présent (même si je serai toujours préposé aux petites réparations), pour permuter en fin d’après-midi au service (bar et épicerie). Du coup, nous ne travaillons plus le matin mais par contre faisons la fermeture de l’accueil et du bar.
Jusqu’à cette date, en collaboration avec Pascal, nous avons continué l’embellissement du camping, fleurissement, tonte et re-tonte etc.
Nous avons su aussi profiter de nos pauses pour continuer à découvrir notre environnement. Bien évidemment nous ne pouvions pas ne pas descendre le Tarn en canoë !!! 13 km de navigation tranquille au rythme des petits rapides et des visites…
La 1ère vue du camping par la rivière…
1ère vue des canoéistes !!
Le parcours croise 2 villages dont Saint Chély et son pont…
Et Hauterives, village seulement accessible par rivière ou par chemin de randonnée, et dont la rénovation appliquée en fait un charmant petit hameau…
Remarquez la beauté des chapeaux de cheminée…
Ce mois de juin allait, pour notre plus grand bonheur voir débarquer nos 3 enfants. D’abord Maxou, venu en train, se reposer un peu et avec lequel nous avons de nouveau descendu le Tarn sous un soleil de plus en plus présent… enfin !
Puis dans le week-end Damien est venu nous rejoindre et avons passé 4 jours super !!!
Le camping monte tranquillement en charge, et nous accueillons chaque jour de nouveaux campeurs. Comme la stratégie est de privilégier les séjours longs, nous finissons par connaître tout le monde. Les journées sont denses et le repos mérité.
Cette « re-sédentarisation » présente des effets pervers que tout un chacun connaît bien. En effet, notre courrier nous est envoyé en temps réel et nous voilà de nouveau confronté aux affres de la réalité et pire encore, si depuis 2 ans nous avions le temps, nous l’avons perdu au profit de l’heure !!! Nous sommes retombés dans la gestion du quotidien dans ce qu’il a de plus coercitif … enfin plus que 12 semaines !!!
Pour notre ultime pause d’un jour et demi avant le début de la saison, nous avons mis les voiles. Nous sommes partis camper sur le Causse Méjean. Relié naturellement à son environnement que par un seul et unique accès, cette « presqu’île » présente une faune et une flore diversifiées et parfois endémiques.
Bien que la photo soit un peu floue, voici les chevaux de Przewalski. Redécouvert en 1879 par un colonel du même nom, il est reconnu comme l’unique espèce de chevaux sauvages au monde et a toujours catégoriquement refusé d’être domestiqué. Site unique en France, le projet travaille à sa réintroduction dans son milieu naturel en Mongolie. Il semblerait que le Causse Méjean présente des similitudes climatiques et végétales avec les steppes continentales dont il est originaire…
…dont, notamment la « stipa pennata », plus connue sous le nom de cheveux d’ange, dont la partie supérieure éclate au printemps en une multitude de petites brindilles ressemblant à des cheveux.
Et toujours, surgissant de nulle part des petits hameaux typiquement caussenards.
Plus loin sur le Causse, le Chaos de Nîmes-le-Vieux dont le spectacle nous a ravis. Les Causses comme les gorges sont le fruit de la dernière émergence de montagnes il y a 3,5 millions d’années. Contemporains des massifs Dolomitiques dont il partage les aspects rugueux et les composants sédimentaires, le chaos présente un relief ruiniforme résultant de la dissolution des sédiments, laissant en place les roches les plus dures leur donnant les formes les plus variées…
Même Eléa en a la langue qui tombe…
Les différentes formes qu’ont prises les rochers mobilisent l’imagination et la tradition locale en a nommé certains.
Toute proportion gardée, nous avions parfois l’impression d’être à Météora…
Après le plateau de nouveau les gorges mais cette fois-ci dans celles de la Jonte. Rivière plus tumultueuse et étroite que le Tarn (d’ailleurs pas de canoë), elles sont reconnues comme un haut lieu d’escalade.
Cependant, comme son voisin le Tarn, la Jonte est quasi inaccessible en dehors des espaces réservés aussi nous sommes remontés sur le Causse pour notre seconde nuit en camping sauvage, bien entendu.
Et nous avons su profiter de l’horizon, du silence complet et du soleil tardif.
Quelques jours après, c’était au tour de Ben et Cindy de nous rendre visite. Nous avions décalé notre jour de congé pour profiter de leur présence et comme de bien entendu nous avons une 3ème fois descendu le Tarn…
Après leur départ le travail reprend ses droits et nous voilà à l’aube de la saison avec un remplissage correct du camping avec une montée en charge qui fera qu’à la moitié du mois de juillet le camping sera plein ou presque et ce jusqu’à la fin août.
Nous sommes super contents de savoir que cet été sera ponctué par la visite d’êtres chers et espérons des visites surprises… à bon entendeur !!!
Nous ne pouvons finir cet article sans vous parler du site que Patou a découvert sur le net, « découverte du Maroc en camping-car ». Comme nous avions quelques questions sur notre prochain voyage, que nous préparons pour digérer notre immobilisme… Patou étant tombée sur des réponses qui émanaient de ce site, je m’y suis rendu et obtenu rapidement des réponses très chaleureuses… A découvrir donc !!
Et pour en terminer définitivement un énorme coucou à Lilian, fidèle parmi les fidèles. Pour rappel nous l’avions rencontré par hasard (en était-ce vraiment un ?) sur une plage portugaise, revu chez lui 2 fois, nous sommes toujours en lien depuis. Or donc après une rencontre amoureuse au Portugal, le voilà aujourd’hui en route vers le cercle polaire, au pays de sa Doudou, et les aurores boréales que nous voulons tant voir. Il nous racontera et nous dira si cela est envisageable ou non avec Sacado. Bonne route à vous !!!
A bientôt et merci encore à tous nos lecteurs et leurs commentaires et un amical salut à nos rencontres fortuites du camping qui nous ont laissé de sympathiques messages.