Après notre départ de Porto et avec la chaleur revenant, nous souhaitions plus que tout nous rapprocher du bord de l’océan. Nous avons donc vu le marché de Barcelos qui effectivement est un grand marché artisanal avec une petite réserve quand même c’est que tous les artisans potiers présentent les mêmes poteries du même fabricant et idem pour le travail du bois…seule la partie alimentation nous a vraiment plu. Puis, nous avons fait un détour par Bom Jesus, monastère tout dédié à qui vous savez étonnant par sa configuration, en haut d’une colline avec des escaliers à n’en plus finir !
Ensuite direction le nord où grâce à un pont ne supportant pas le poids de Sacado, nous avons fait demi tour pour avoir la chance de trouver un endroit tranquille et nous poser quelques jours.
Nous avons même fait connaissance de Lilian, un baroudeur comme nous ( !) qui s’octroie lui aussi une parenthèse dans sa vie et avec qui nous avons passé 3 soirées mémorables…
Puis nos chemins ont continué, lui descendant au sud et nous montant vers Saint Jacques de Compostelle avant de faire le tour de la Galice. C’est désormais le granit qui domine et dans les paysages et dans les constructions pouvant faire dire à certains que les villes sont austères…
Arrivés à Saint Jacques le 23 juin sous une chaleur insoutenable, nous avons préféré remettre au lendemain matin notre découverte de la ville et mis à profit notre journée camping pour faire lessive et autre mise à jour des actualités françaises (bof !) ainsi que la pitoyable épopée de l’équipe de France (bof bof !!). Bon d’accord j’étais pas obligé d’en parler ! Autant le dire tout de suite, Saint Jacques se visite le matin tôt car plus la journée avance et plus il y a de monde cependant, peuplée évidemment de pèlerins (entre autres !), elle mérite le détour. La cathédrale est majestueuse à l’extérieur
Comme à l’intérieur
Après un tour de la ville, du marché, d’autres bâtiments où le granit est omniprésent… direction Fisterra (là où finit la terre), dernière étape du pèlerinage ou chacun vient y brûler quelque chose (chaussures, T-shirt…) et qui marque ainsi la fin du voyage. Terre du bout (la pointe la plus à l’ouest d’Espagne) elle est sans cesse ballottée par des nuages qui vont et viennent constamment…
Nous y avons été apostrophé par 2 jeunes pèlerins (Etienne de Moissac et Aline d’Amiens), tout contents de rencontrer des gersois et que nous avons gardé à manger et dormir !
Dernière étape de la côte ouest puis direction La Corogne par les petites routes. Sacado ne souffre pas trop mais quels paysages !!! La Galice est vraiment très belle, de loin la plus belle région que nous ayons traversée en Espagne. Des côtes déchiquetées
des criques à l’abri du vent, des lagunes
et ses horreos (séchoirs à maïs bâtis de telle sorte que les rongeurs ne puissent y accéder) , de toutes les tailles !
Et nous à la lueur du soleil couchant
Passage rapide à La Corogne ville moderne sans intérêt à part quelques bâtisses typiques de « la ville de cristal »
Ensuite Cabo Ortegal, pointe la plus au nord de l’Espagne en passant par Vixia da herbeira, falaises surplombant la mer à 614 m
avec un vent…
Bel endroit situé au beau milieu d’un énorme pâturage où les animaux sont en liberté et où l’on croise des chevaux sauvages !
Bisous à tous d’une terrasse gallicienne devant un poulpe à la plancha à tomber !!!