Jamais depuis que nous avons commencé notre périple nous avions été silencieux si longtemps.
Vous saurez tout et pourquoi assez rapidement mais avant…
….retour à la case Simorre !!
Nous y restons une bonne quinzaine de jours à faire comme à chaque fois… réactualisation de notre administratif mais surtout bons moments partagés avec les amis. Bien évidemment Damien est de la partie et depuis quelques temps au badminton ! Il y invite même son vieux père faire quelques échanges !!
Le temps défile et il nous faut partir direction le Jura non sans faire une escale à Toulouse voir Sylvia, Phil et leur famille grandir !!
La montagne noire…
…et quelques centaines de km plus loin le lac du Bourget… la Haute-Savoie se rapproche !!
… Et c’est pour qui les 1ers bisous ????
On y restera une dizaine de jours. Nous profiterons aussi des beaux jours pour monter au col des Aravis fouler les derniers névés…
…et en profiter pour voir où bosse Ben le dimanche… Etablissement on ne peut plus Hi-Tech. Proprement hallucinant !!
Mais on est venu aussi pour se balader n’est ce pas ???
On verra même des chamois !
Un autre jour pique-nique au bord du lac d’Annecy…
…avec mon sarouel du Maroc
Et pour digérer une petite partie de tricycle-cross…
Balade jusqu’à l’impressionnant pont de la Caille.
Long de 192 m il surplombe la Caille de 147 m et fut construit en 1839 (et rénové depuis peu)
Nous nous intégrons et participons aux activités de Lucas notamment aux bébés nageurs. Si l’eau est un élément qui lui plait, la tête sous l’eau c’est pas encore çà !!!
Un autre jour Ben et Cindy nous emmène à « la forêt enchantée »… concept qui consiste à essayer de réunir en un endroit ludique et fermé le plus d’enfants possible…accompagnés ça va de soi !!
Mais bon, Lucas, lui s’est amusé !!!
Ses parents aussi !!
Ouf, une balade dans la vraie nature, le pont romain près de Thônes.
Goûter la sciure ?
Pourquoi pas…
Mais c’est vraiment pas bon !!!
Ça y est et ça se voit…
JE MARCHE VRAIMENT !!
15 jours à toute allure et c’est bientôt le départ…
Nous sommes le lundi 27 avril et Patou se lève le matin avec de la tachycardie. Comme cela est déjà arrivé par le passé, nous décidons de patienter quelques jours et entamons notre migration dans le jura…
Petite halte au bord du lac de Nantua…
… et nous voilà installés au bord du lac de Chalain, juste au dessus du camping comme l’année dernière… Nickel
Nous arrivons une semaine avant notre prise de poste et avons le temps de profiter, sous un soleil inattendu des coins que nous redécouvrons avec plaisir !
Même un renard !
Et comme en plus il fait chaud…
On se frotte encore et encore dans la boue…
Puis dans les feuilles…
Escalope panée réussie !
Dans le même temps l’arythmie de Patou s’installe et compte tenu du long week-end de pont à venir, le généraliste de Doucier, au vu de l’électrocardiogramme, considère qu’une hospitalisation est préférable.
Nous sommes le 30 avril et là un scénario des plus ubuesques, d’une plongée dans un monde hospitalier à l’agonie, commence. Manque d’effectifs, attente interminable à l’entrée des urgences, puis couloirs où s’entassent les lits comme dans les romans du 19ème ou de la dernière guerre. Ce n’est pas possible !
Bref, après 3 jours d’hospitalisation et un cœur assagit chimiquement, le cardiologue (homme d’une extrême timidité avec lequel la communication est quasi impossible) prescrit un retour à la maison. Au début tout se passe bien même si Patou sent son estomac se détraquer à mesure que les médicaments « s’installent et agissent ». La situation s’empire au point qu’une 2ème hospitalisation s’impose avec le Samu et tout le toutim et en partant du camping. Pour la discrétion c’est raté. Re-plongée dans les urgences où là, un nouveau diagnostic est posé et après mille attente, palabres… l’urgentiste de garde opte pour un problème hépatique et Patou qui souffre toujours (douleurs thoraciques, piques violents au cœur, mal au ventre, etc…).
Le jeune médecin de Doucier finit par prendre faits et causes pour elle et il commence, avec ses moyens, à essayer de bouger les choses. Il ordonne une batterie d’examens (divers et variés) qui n’amèneront rien … mais surtout…pour l’instant, personne n’ose ouvertement contrecarrer les choix initiaux du cardiologue alors qu’il apparait de façon claire que l’antagonisme avec l’un des 2 médicaments (bétabloquant et anticoagulant) et l’estomac est évident.
Quand enfin au terme d’un troisième passage aux urgences toujours aussi inutile le généraliste ose, stopper les 2 médicaments et maintenir les anticoagulants par injection sous-cutanée, immédiatement Patou s’est sentie mieux. Elle savait qu’enfin on l’écoutait, elle qui dès le début avait prévenu mais que personne n’avait voulu entendre. Bref, une histoire à se mordre la queue…
En attendant la visite décisive chez le cardiologue, Patou prend son mal en patience et malgré des douleurs toujours présentes, reliquat de l’inflammation médicamenteuse nous continuons à faire de petites balades car elle s’essouffle toujours… l’arythmie n’étant toujours pas réglée.
Le saut Girard, plus important que l’année dernière !
Parmi les amis que nous étions contents de retrouver à la Pergola figurait en haut de la liste Jean-Michel avec lequel nous décidons d’entrée de jeu que le dimanche nous festoierons de produits naturels…
Au menu, truites fario sauvages péchées par ses soins et cuisinées au beurre toujours par ses soins, accompagnées de petits pois (marocains) à l’ancienne…
Bien évidemment nous avons commencé à travailler. Nous déshivernons progressivement nos mobil-home entre 2 Rdv médicaux. Encore heureux que de ce côté-là tout roule !
A force de tâtonnements on arrive à trouver une médication qui permet à Patou de moins souffrir et en attendant, on se balade…
Le lac d’Ilay…
Puis le grand Maclu…
Voilà, aujourd’hui on en est là : après un ultime Rdv chez le cardiologue, on s’oriente maintenant vers une intervention sur le cœur par radiofréquence qui permet de juguler définitivement l’arythmie et évite la prise d’anticoagulants à vie (ouf !) mais cela se passe à Lyon. On attend pour la semaine prochaine une prise de Rdv… Espérons…
Du côté de notre saison nous avons reçu ce samedi 23 mai nos 1ers clients, satisfaits comme l’année dernière, et pour l’instant je fais en complément 20 heures hebdomadaire pour le camping à faire de la débrousailleuse. Patou souffre moins mais ne peut de son côté commencer au restaurant. Nous verrons si pour juillet et août ce sera possible ou non ?
Vous savez maintenant pourquoi ce si long silence mais honnêtement le temps nous a manqué pour mener tout à bien alors on est allé aux priorités.
Quoiqu’il en soit nous sommes désormais dans le Jura jusqu’au 20 septembre aussi…
nous serons très heureux d’y accueillir tous ceux qui auront envie d’y faire le déplacement …
A bon entendeur…
courage
et bon rétablissement
bisou
Merci mais pas possible derrière cette adresse de deviner qui c’est ??? alors ???
Bon…que de nouvelles….j’imagine ce qu’a dû être ce (ces) périples aux urgences, l’inquiétude, la non-communication etc….Bon….Ben, GROS BISOUX à Patou !!! Bon courage pour la saison….On note l’invitation, pourquoi pas ? Les choses bougent pas mal içi pour nous…à suivre 😉
Bises aussi d’Issue de Secours qui va bien mais qui freine toujours pas (c’est ballot pour rouler…)…on s’y attelle début juin quand le gros de notre saison à nous se calme un peu….BANZAI !!
Bises, bises, bises,
Hugo
Kaliméra les sacadiens,
Sympa les tofs du pitchotte et cela a du vous faire plaisir de revoir la famille. Moins cool pour patou … un bon remède : du repos et beaucoup d’amour …. cela déstresse et c’est bon pour le coeur … ;o)
Y a tellement de choses que les humains pourront partager ensemble s’ils ouvraient leur coeur. Vous avez dans vos récits le sens de l’ouverture aux autres. Continuez, vous êtes sur la bonne voie. Merci et un très bon rétablissement à Patou…
M.H. séjour au Pergola (mai 2015)
Belles photos !!!!
Dites-moi, comment vous contacter ?
Merci