Carnet de route

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Jusqu’à Boudnib


  • publié le 7 mai 2025
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Eh oui, la photo à la Une nous fait déjà rêver car sous les nuages… le Maroc !!

Nous quittons Simorre le 19 avril sous la pluie, optons pour une traversée des Pyrénées par l’ouest (le Somport est dans la neige !) et surtout pour une descente rapide de l’Espagne. Toutefois nous prenons le temps de laisser l’Autovia (4 voies gratuites) pour un bivouac au bord d’un lac…

…une petite balade s’impose donc !!

 

Le 23 nous sommes sur le bateau, la preuve !!

Larguez les amarres c’est parti !

Après une traversée rapide et exténuante, notre 1ère halte durera 2 jours dans ce camping près de Tétouan appelé la ferma et ça se voit !

1er repas dehors pour le plus grand plaisir de tous et surtout d’Eléa qui se trouve à la bonne hauteur !

Un coup de scooter et petite pause à la plage, tout le monde est content !

Une des raisons nous ayant fait choisir de partir au Maroc à cette période c’est de découvrir le pays en fleur aussi de temps à autre sur cet article comme sur les suivants vous aurez des photos de fleurs, de champs fleuris etc… !

En face du camping une petite chaine de collines nous attend pour une belle balade avec vue, c’est parti !!

Cherchez bien vous trouverez Sacado !

Pique-nique à l’ombre d’un olivier…

Comme il fait beau, nous décidons que notre 1ère ville visitée sera – enfin – Chefchaouen. En effet, à chaque fois que nous avions voulu nous y arrêter, le temps était mauvais, nous avions passé notre chemin mais cette année c’est la bonne et chemin faisant une petite halte au bord d’une rivière et des fleurs !

L’origine du nom de Chefchaouen, signifie en berbère les cornes, faisant référence aux sommets qui l’entourent et la montée jusqu’à la ville est ardue. Grâce au site Park4night, nous trouvons un coin tranquille pour poser Sacado.

Fondée en 1471 par un lointain descendant de Mahomet, elle est surnommée « la ville bleue » et ce n’est pas usurpé comme nous allons le voir. Nous voilà partis à la découverte…

De l’eau à disposition, pas pour nous malheureusement, cela nous rendrait malade !!

La ville, tout comme fez, est bâtie en étage et la Médina se gagne d’escaliers…

… en rue pentue !!

L’énorme proportion de touristes présents en toute saison galvaude l’esprit de la médina qui, pour nous, perd en authenticité et gagne en piège à touristes.

Cependant que c’est beau et les bleus sont présents partout et sans cesse différents !

En nous écartant des ruelles principales nous arrivons à nous retrouver sans touristes dans une médina authentique…

…tandis que parfois nous apparait le côté surfait où le touriste doit payer pour prendre une photo…

Et quand y a du monde, y a du monde !!

Jusqu’en 1883, la ville était interdite aux non musulmans, à cette date un français brava l’interdit et fut le 1er à raconter aux occidentaux Chefchaouen !

Et nous, on continue à monter et sommes vraiment seuls !!

…jusqu’à arriver à l’enceinte supérieure de la ville !

Et c’est parti pour la descente !

Mais non, on n’essaye pas d’attraper le touriste !!!

Différentes teintes de bleu !

Située à l’est de la médina, la kasbah, tour à tour forteresse pour lutter contre les invasions espagnoles et portugaises du XVI et XVIIème siècle…

…résidence des gouverneurs ou prison, il faudra attendre 2023 pour qu’un programme de restauration important rénove la kasbah la transformant en un musée de l’art Rifain.

C’est ici que nous donnerons le 1er ballon de football que le club de Simorre par l’intermédiaire Mannix nous avait confié à notre départ !

Encore merci pour eux et ils sont contents !!

Une dernière vue avant de partir et lors de notre passage rapide dans la ville en 2012 où le harcèlement des vendeurs de haschisch nous avait rebuté, force est de constater que 12 ans plus tard, la mentalité a beaucoup changé et c’est avec tranquillité que nous avons pu arpenter la ville en long en large et en travers sans être importunés.

Comme nous supposons que la chaleur va durablement et rapidement s’installer, nous optons pour une descente vers Boudnib puis vers l’erg Chebbi avant d’aller profiter de l’océan.

C’est reparti pour encore quelques kilomètres !!!

Des champs de coquelicots qui font plaisir à voir !! Dans cette partie de l’Atlas les maisons sont en toit de tôle pour résister à l’humidité, parfois peintes en vert ou bleu !

Bivouac sur 2 nuits dans la forêt de cèdres après Azrou…

Que cette forêt est belle avec ces arbres majestueux !

Sans commentaire !

Nous partons dès le lendemain pour une balade nous éloignant de la foule, des vendeurs de souvenirs et des singes gavés de nourriture complètement apathiques !

Un troupeau assez conséquent pour être mené par 3 bergers…

…et d’un seul coup nous les entendons, criant pour prévenir qu’Eléa arrive…

…tout en nous observant du coin de l’œil !

Nous reprenons la route toujours plus au sud…

…croisons des troupeaux d’ânes sauvages…

Mais pas que !!

…nous nous arrêterons à Aguelmane Sidi Ali passer la nuit au bord d’un lac à 2000m d’altitude, dont nous ferons rapidement le tour pour le plus grand plaisir d’Eléa !

Mais nous avons une drôle d’histoire à vous raconter concernant cet endroit, situé à l’écart des grands axes. Lors de notre tout 1er séjour au Maroc nous avions cherché à travailler dans le cadre d’un échange en bonne intelligence et nous avions rencontré à Marrakech dans un hôtel lui appartenant, un monsieur nous proposant de tenir un gîte. Nous avions décliné son offre préférant la découverte du sud, le désert et M’Hamid où nous étions restés quelques semaines, à la montagne enneigée qu’il avait été tout content de nous montrer en photo !

Quelques années plus tard nous y étions passés et avions été contents de notre refus, Patou ayant immédiatement ressenti l’effet « Shining » !

Depuis, le complexe, racheté par un consortium espagnol implantant des hôtels grand luxe partout au Maroc, a une autre allure !

Avec aussi malheureusement, un ghetto de villas, honte à eux !

Ben oui faut y passer !!

Et plus on descend et plus on voit de Kasbah !

On sent cette année que l’eau est présente un peu partout et ici c’est l’heure de la grande lessive !

Et les réservoirs se sont bien remplis même si le barrage de Kadoussa n’est qu’à la moitié des 600 millions de m3 attendus.

Que dire sinon bravo pour l’organisation…

La vallée du Guir et ses arbres qui ne semblent plus souffrir du manque d’eau comme l’année dernière.

Et nous voilà arrivés chez François Rekkam…

…où nous retrouverons une Khadija radieuse et combattive pour notre plus grand plaisir !

C’est aussi la période des vents de sable et c’est venteux !!

Nous y resterons une semaine, ferons des balades dans l’oued rempli d’eau pour partir ensuite plein est vers de nouvelles aventures alors à bientôt et Bislama !

 

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