Comme certains le savent déjà, nous sommes depuis plus d’une semaine arrivés à Simorre, notre point de chute incontournable avant notre départ vers de nouvelles aventures !
Cependant, avant, nous avons encore quelques belles balades à vous raconter…alors allons-y !!
Tout d’abord ici se termine notre belle histoire avec nos petits cygnons. Devenus presque adultes, ils n’ont pas encore le bec orange de leurs parents mais la taille est déjà presque la même ! Profitez-en bien et à l’année prochaine !!
Comme vous le savez, nous récupérons un maximum d’heures avant notre départ. Nous avons encore un peu de boulot mais majoritairement, nous avons du temps pour profiter encore de l’endroit. Cette fois-ci nous empruntons la piste cyclable pour aller visiter un écomusée.
Petite écluse sur notre balade…
Nous partons à la journée, 35 km en vélo et sur le chemin nous nous rendons compte que nous avons oublié de prendre des fruits pour le pique -nique, qu’à cela ne tienne, nous trouvons sur notre chemin un champ abandonné dans lequel des framboisiers nous tendent leurs fruits !
Bon appétit !
Nous voici donc arrivés à l’écomusée d’Oeuilly.
Situé dans une maison typiquement champenoise de 1642…
…nous y verrons toute sorte d’objets et ustensiles du siècle dernier dont la méthode d’obturation des bouteilles de champagne avant l’invention du muselet métallique !
Une des toutes première machine à laver, mécanique certes mais avec son essoreuse !
Grande avancée technologique !
Et que dire de ces différentes cocottes minutes ?
Un vieux pressoir.
Un peu plus loin une présentation de l’école communale du début du siècle dernier…
…austère, ça va de soi !
Que dire ?
Prenez le temps de lire, ça en vaut la peine !!!
De retour au camping. Et pour commencer, libérons donc Sacado de son enceinte grillagée !
Et hop c’est fait ! Ne reste plus qu’à le démarrer et à sortir de son trou !
Pendant ce temps-là, Patou finit les sanitaires avant leur fermeture définitive signifiant clairement la fin de la saison !
Et voilà, Sacado n’a pas tremblé. Au premier coup de démarreur il a pété et malgré ce qu’en pensaient tous les copains de la technique, il est sorti de son trou trop facilement !
Et le voilà sur l’allée n’attendant plus que le vrai départ dans une bonne semaine !!
Encore une petite balade dans les vignes avoisinantes et qui nous signalent que l’automne est déjà bien installé !
Nous souhaitions faire une petite bouffe sympa avec nos copains du camping avant de partir, ce sera donc le dernier samedi avant notre départ !
…avant la traditionnelle photo dans Sacado !!
De gauche à droite, Bertrand, Laurent, Béatrice (la femme de Bertrand), Paula et son mari Rodolphe !
Dominant la vallée de la Marne et Château-Thierry, nous ne pouvions quitter la région sans monter voir ce monument. Il commémore l’engagement des troupes américaines pendant l’offensive de juin 1918 avec une perte de 8100 soldats…
Au camping, tout est presque terminé, même les mobil-home ont gagné leur quartier d’hiver !
Du coup, profitant de l’emplacement laissé vide par Sacado, Patou terrasse en vue de l’année prochaine car c’est sur, nous reviendrons ici pour la saison 2018 !
Nous lui avions promis de passer le voir à Reims, avant de partir alors nous voici chez Claude, vous savez notre résident permanent et ses superbes truites !!
Nous en avions beaucoup entendu parlé aussi nous nous devions d’aller les voir ces fameux « Faux » de Verzy ou hêtres tortillards et nous ne fûmes pas déçus !
Leur nom Faux vient du latin fagus qui signifie hêtre. Si l’arbre normalement a un port droit, dans la forêt de Verzy, certains, ne dépassant que rarement les 5 mètres sont tordus, noueux ou renflés.
Leur feuillage retombant en parapluie vers le sol forme des dômes fermés.
Après avoir évidemment écarté l’origine de ces arbres comme étant une punition divine, on sait aujourd’hui qu’ils sont en fait sujets à une mutation génétique quoiqu’encore non expliquée !
90 % de la population mondiale de ces hêtres tortillards se trouvent dans cette forêt alors profitons !!
Voici même ce qu’on appelle le phénomène d’anastomose qui consiste en une fusion fonctionnelle d’arbres entre eux branches et racines comprises (photo dessus, recto, photo dessous, verso ! )
Et voilà l’automne bien installé…
Monsieur le maire souhaitait que nous fassions un petit repas avant notre départ ce qui sera chose faite le dernier jeudi.
En compagnie de l’élu qui nous a embauchés et de tous les membres de l’administration, nous partagerons un moment très convivial… champagne, naturellement !!!
Allez… photo !
Ce sera d’ailleurs notre dernière incursion dans les locaux de la réception.
Une fois terminée et rangée nous n’y mettrons plus les pieds …jusqu’à l’année prochaine car nous aurons lors de ce repas la confirmation que nous sommes bien attendus pour la saison prochaine !! Et hop cette fois c’est sur, nous n’aurons pas à chercher de boulot et pourrons partir tranquille !!!
Nous passerons les dernières journées à préparer et nettoyer Sacado…
Dernier repas…et au soleil !!
Car évidemment le jour de notre départ, comme celui de notre arrivée, il pleut…
Au revoir Dormans et à l’année prochaine !!
Notre première halte se fera à Troyes pour souhaiter bien des choses à l’oncle et la tante de Patou. Nous partons vers Auxerre mais sommes détournés à cause de travaux aussi, nous décidons de modifier notre itinéraire…
Nous voici donc au bord du canal de la Haute-Seine. Construit en 1846, il reliait le centre de Troyes à Marcilly-sur- Seine et fut efficient jusqu’en 1957 date à laquelle il fut radié des voies navigables de France.
Notre première halte de nomades fut Château-Renard…
…dont le château, construit en 961 par le comte Renard qui donna son nom à la ville, fut partiellement détruit lors des guerres de religion en 1568 puis pris par la population en 1621 pour être complètement démantelé par Louis XIII en 1623.
Nous poursuivons notre route et arrivons à Rogny les sept écluses.
Ordonnées par Henri IV, les travaux commencèrent en 1604 et s’achevèrent en 1642 monopolisant 12 000 hommes et 6000 hommes de troupe pour les protéger ! Les écluses permettant de franchir un dénivelé de 24 m furent inaugurées par Richelieu. Elles restèrent en activité pendant 245 ans !
Cependant avec l’augmentation croissante du trafic fluvial (3 à 4000 bateaux l’empruntaient par an), la consommation excessive d’eau (750 l par seconde), l’étroitesse des écluses que seul un bateau pouvait emprunter et malgré de lourds travaux d’agrandissement, ont poussé les pouvoirs publics à imaginer un contournement de la colline en 1880 et un arrêt définitif en 1887.
Nous voici arrivés dans le Périgord, à Sorges, très précisément, devant une truffière « nouvelle génération ». En effet, les arbres, composés de plants contenant le mycélium de la truffe, ont été mis en place de façon rationnelle en intégrant tous les paramètres utiles à la croissance des truffes à savoir orientation, pente du terrain et espacement entre les arbres.
La commune s’enorgueillit d’être la première à avoir tenté la culture de truffes en 1880 qui jusqu’alors n’étaient que pousses spontanées !
On verra même un trulli !
Sur les conseils de la tante de Patou nous ferons un arrêt à Périgueux. Nous y découvrirons une ville accueillante aux multiples charmes que nous allons vous faire découvrir !
C’est parti !
Nous arrivons sur une des places du marché surplombé par la magnifique cathédrale Saint-Front.
D’inspiration byzantine et remaniée au XIXème, elle servit de modèle pour la construction du Sacré-Cœur de Paris.
Nous partons maintenant à la découverte du Périgueux médiéval… la rue des chaines…
Le logis Gamanson. Construit au XIIème, cet hôtel particulier est l’un des plus remarquables de la ville. Bâti sur un plan en U avec cette particularité de balcon qui surplombe la porte d’entrée…
Au fond de la cour d’honneur, la demeure construite en pierre de taille…
…et son puits en coupolette du XVIIIème.
Encore une petite rue donnant sur la basilique…
Nous descendons vers l’Isle, la rivière qui traverse Périgueux et découvrons cette bâtisse remarquable…
…construite en 1347, elle s’appelle « l’Eschif de Creyssac » ou échafaud. A cheval sur les fortifications…
…il servait de poste de guet entre la rivière et la ville. Il est inscrit aux monuments historiques depuis 1977.
Elégant ensemble de 3 demeures datant du XVème au XVIIème, ces « maisons du bord de l’eau » voyaient la rivière lécher leurs murs avant la construction du boulevard en 1860.
Nous poursuivons notre circuit en remontant dans la vieille ville et nous sommes à présent place Saint Louis où trône la célèbre maison du pâtissier qui date du XIVème.
Nous arrivons ensuite vers la tour Mataguerre, dernier bastion de l’enceinte médiévale qui était jadis constituée de 28 tours et 12 portes.
Nous nous éloignons du centre médiéval pour arriver dans la partie gallo-romaine.
Voici la tour de Vesone. Edifiée au IIIème siècle apr J.C, elle mesurait 24.50 m de haut pour 17.10 m de diamètre. Temple dédié au culte des eaux on y accédait par un escalier monumental.
A peine plus loin la villa Vesunna. Située au cœur de la cité antique, ce musée présente à la fois la vie publique et la vie privée.
Nous ne la visiterons pas mais on vous fait un petit coucou !!
Plus loin encore les vestiges de l’amphithéâtre, l’un des plus vastes de Gaule : 140 m X 116 m pouvant accueillir jusqu’à 20 000 spectateurs.
Et pour finir notre balade, voici les vestiges du château Barrière. Construit au XIIème, il fut remanié à la renaissance avec des éléments italianisants mais fut détruit en 1575 et jamais rebâti.
Et voilà, en route vers Simorre où nous retrouvons tout d’abord le soleil d’un été indien bien installé…
…et tous les amis, Damien et nos petites habitudes !!!
Nous pensons y rester jusqu’à la fin du mois avant notre départ vers le grand sud mais en attendant, nous avons encore 2 ou 3 petits trucs à faire que nous vous ferons bien évidemment partager alors à tout bientôt !!!
