Nous sommes toujours à Sidi Wassay, il fait beau alors on continue d’en profiter !
Aujourd’hui c’est balade du côté de l’oued. Nous avons pris nos vélos et c’est parti pour la journée !
Chaque parcelle ou guamoune est irriguée indépendamment les unes des autres et vue d’en haut, c’est un vrai patchwork !
Nous cherchons le chemin des crêtes et empruntons cette route en ciment dans l’espoir de la trouver…
…mais arrivés en haut, point de chemin !
C’est à chacun de trouver le sien !!
Pause pique-nique !
Un autre jour, résultat de notre pêche : pouces-pieds…
Bigorneaux…
Et bulots , bon appétit !!
Sans oublier la menthe que l’on fait sécher pour ramener un peu plus de Maroc avec nous !
Tiens, pour assurer la sécurité, la maréchaussée se déplace jusque dans le camping à cheval !!
Petite balade au bout de la plage où là aussi, les maisons troglodytes des pêcheurs rivalisent de beauté !
Nous serons même invités à boire l’incontournable thé chez un pêcheur !
Sur le chemin du retour nous croisons des ibis chauves…
…que nous voyons passer ensuite au dessus de nos têtes !
Comme il fait toujours aussi beau nous partons pour une rando de presque 20 km, le long des falaises direction le village de Sidi Boufdail.
Un pêcheur de poulpe…
Plus loin un puits…
…qui permet l’installation de ces maisons qui semblent loin de tout.
Parfois même certaines semblent suspendues…
Nous avons la chance de voir de vraiment près cet oiseau devenu si rare, l’ibis chauve…
Nous savons que nous restons encore quelques jours alors il nous faut faire les courses.
Nous partons donc pour 13 km aller, faire le souk en vélo et il est tellement typique des souks que nous aimons que nous vous le faisons partager dans presque sa totalité !
Le vendeur de céréales..
…puis le vendeur d’épices…
Les accessoires à fixer sur l’âne… ou la mobylette !
Et quand on vient au souk, pourquoi pas une petite coupe chez le coiffeur / barbier ?!?!
Plus loin le vendeur d’osier…
Un parking pour les ânes !
Le ferblantier…
Puis le vendeur de charbons de bois
Vendeur ou loueur de charrettes ?
Le boucher, tout fier de poser !
Les zitounes (olives) et les herbes (menthe, absinthe, persil et coriandre)
Les fruits et légumes
Un autre parking pour ânes !
L’inévitable brasserie du marché !
Et pour finir…
Le soudeur à l’étain qui répare les théières !
Jojo et Evelyne, nos potes Sarthois sont enfin au Maroc et nous sommes les premiers qu’ils visitent !
Pour la Saint Valentin le camping proposait une soirée Méchoui …
…avec musique traditionnelle !
Honnêtement c’est bien la première fois de notre vie que nous fêtons cet événement mais bon !
Musiciens, chanteurs et surtout danseuses, rien ne manquait ! La panoplie était complète !
Avec un délicieux méchoui, la valse des desserts !
Nous serons rejoints le lendemain par Jean Marc et Brigitte, des copains de nos copains dont nous serons ravis de faire la connaissance !
Et quand on veut nettoyer la plage qui est-ce qu’on envoie ??
Lundi 18 février, je fête mes 56 ans (j’y crois pas !), il fait maussade, il pleut pour la première fois depuis que nous sommes arrivés au Maroc, alors du coup après-midi crêpes !
Merci Chantal pour ta délicieuse (ladid en arabe) confiture de figues, d’ailleurs Evelyne et Jojo sont tombés dedans.
Le lendemain nous reprenons enfin la route …vers le nord !
Nous faisons une escale à Marrakech, missionnés que nous sommes pour essayer de trouver des luminaires pour Elsa, la frangine de Patou et nous trouvons à proximité du centre-ville un parking pour passer la nuit !
De notre fenêtre on voit les murailles et au loin la célèbre Koutoubia !
Alors que choisissez-vous pour visiter la ville, le touk touk à cheval vapeur…
…ou le traditionnel carrosse ?
Pour nous ce sera à pied !
Nous voici devant la Koutoubia. Les piliers au sol sont les vestiges de l’ancienne mosquée. Construite à partir de 1120, son nom, mosquée des libraires viendrait de son emplacement situé au souk des marchands de manuscrits. Haut de 77 m dont 8 m de flèche, la plus grosse boule du minaret mesure 6 m de diamètre !
On continue !
L’incontournable porteur d’eau !
Plus loin, le vendeur de noix de coco fraiche.
Et nous voici arrivant à la fameuse place Jemaa el-Fna. Haut lieu traditionnel et populaire, pleine de charmeurs de serpent, musiciens traditionnels ou femmes dessinant des motifs divers et variés au henné sur les mains des touristes la journée, la place se transforme en restaurants mobiles et jeux la nuit.
Son nom, place des trépassés, trouverait son origine dans le nom d’une mosquée prévue à cet endroit mais jamais réalisée suite à une épidémie qui aurait décimée une partie de la population. Elle fut longtemps le lieu où se rendait et s’exécutait la justice.
Porte d’entrée des souks la place c’est aussi ces nombreux vendeurs de jus de fruits frais !
Comme convenu nous partons à a recherche de ces luminaires, nous voici dans le souk des teinturiers.
Notre première incursion dans les souks se solde par des rendez vous pour la soirée donc retour au camion en attendant !
Autre vue de la Koutoubia…
Ainsi que de la place dont l’inscription au patrimoine de l’humanité est évident notamment la nuit venue !
Nous avons effectivement trouvé ce que nous souhaitons mais comme le métal n’est pas le bon nous le commandons pour le lendemain, inch’Allah !
Quand nous ressortons des souks, la place offre un autre décor avec d’un côté des jeux installés çà et là…
…ou des musiciens (cherchez la poule…elle est sur sa tête !) et des restaurants par dizaine !
En attendant notre livraison, nous partons dès le lendemain matin visiter les jardins de la Ménara.
Construit vers 1160, cet immense jardin de 88 hectares est surtout connu…
…pour son immense bassin (200 m sur 150 m), alimenté principalement par des Khettara, système souterrain sept fois centenaires, amenant l’eau des montagnes situées à 30 km de la ville. Servant principalement à irriguer les jardins, le bassin aurait aussi servi de lieu d’entrainement aux troupes de l’armée almohade en vue de l’invasion de l’Andalousie !
Plus tard un sultan alaouite y fit bâtir un pavillon servant de résidence de loisir !
Nous y voilà, le lendemain nous retournons donc chercher nos luminaires !
Et, très étonnamment, notre commande est prête à l’heure dite ! Merci Toufik !
Par hasard nous découvrons ce musée réalisé par un artiste marocain et rendant hommage au Maroc mais surtout à ses souverains !
Nos emplettes faites, nous quittons la ville en direction du nord car il est désormais évident que nous sommes sur la remontée !
Nous décidons néanmoins de continuer à profiter de notre séjour et partons découvrir le Jbel Mouchchene.
Massif montagneux situé dans un triangle Rommani/Meknès/Khénifra, il semble aussi bien déserté des touristes que des administrations marocaines (petites routes à peine carrossées, pas de téléphone ni internet !)
Première halte au bord de l’oued et non les moutons ne sont pas sur Sacado !
Le terrain de foot !
Un arbre à roulette ?
La boutique aux fruits et légumes maison sur la route !
Nouvelle nuit au bord d’un petit étang…
Sitôt arrivés balade et surprenante découverte au bord d’une petite mare située en aval du barrage…
…une colonie de tortues d’eau douce !
Bivouac isolé n’est-il pas ?
Bonne nuit !
Un bout de piste pour repartir !
Des ruches protégées par des épineux…
…encore une école plantée au milieu de nulle part !
Rencontres toujours surprenantes !
Cette partie du Maroc que nous ne connaissions pas est vraiment très belle, du coup en cours de route, petit stop pour une balade !
Bien sur pas d’eau courante alors corvée pour les femmes, évidemment !
Et pour l’âne bien sur !
Plus loin nous profitons de l’eau de la montagne…
…pour remplir nos cuves d’eau pure et non salée !
Ah, ces séchoirs à linge, on ne s’en lasse pas !
D’un seul coup un champ de lavande à perte de vue !
Quels paysages !
D’accord des fois la route se transforme en piste !
Compagnons de route !
C’est décidé, nous poserons Sacado au bord de l’oued que voici !
Et il est pas bien ?
Sitôt posé nous partons le long de l’oued…
…et comme on ne veut pas faire le même chemin au retour, une seule solution, le traverser !
Elégant, non ?
Comme tout à l’heure avec les ruches, ici ce sont les enclos et la paille qui sont protégés par ces épineux que même les chèvres ne mangent pas.
Nous avons quitté la montagne et nous arrivons à Kenitra pour passer la nuit et surtout prendre contact avec Souad que nous avions rencontrée il y a 5 ans à Figuig et qui désormais mariée vit dans cette ville sans intérêt à part peut-être ces inattendues HLM pour cigognes !
Finalement Souad vit à souk El Arba, ville un peu plus au nord. Nous nous y rendons, mangeons le couscous avec elle et son mari. Nous sommes contents de nous retrouver et sommes surtout contents de voir combien ils sont heureux ensemble, un mariage d’amour quoi !
Ensuite direction Moulay Bousselham et en passant petit arrêt chez un menuisier pour refaire le stock de sciure !
Cette ville et son camping municipal que nous avons découvert l’année dernière sera notre dernière étape avant de prendre le bateau mais il nous reste encore quelques jours alors profitons !
Comme le temps est encore beau nous allons en barque découvrir la lagune, ses oiseaux et tous ceux qui travaillent autour. Bien sur il y a les pêcheurs, mais il y a aussi d’anciens pêcheurs qui louent leur connaissance de la lagune et leur barque aux touristes…
Aussi c’est parti pour la promenade !
Pêcheurs au filet…
…ramasseurs de vers pour la pêche à la ligne…
…ramasseuses de palourdes…
…ou pêcheurs d’anguilles avec des nasses se succèdent.
Plus loin ce sont les animaux, d’abord des crabes par centaines qui profitent du soleil.
Après ce sont les oiseaux qui se succèdent : d’abord les cormorans…
…un héron cendré…
…une bécasse et des grands gravelots…
… une aigrette…
…et le chevalier Gambette.
La lagune fait 5000 hectares et bien évidemment nous n’irons pas au bout et pourtant au fond nous avons vu au loin une immense colonie de flamands roses mais bon fallait bien rentrer !
Au retour alors que nous regardions ces pêcheurs tirer leur filet nous avons assisté à un spectacle impressionnant, des petits poissons sautant pour s’échapper du filet. Malheureusement la photo ne donne rien, par contre sur la vidéo de la promenade vous pourrez les voir. Cliquez ici et hop !
Encore un ramasseur de vers…
Et voilà plat et ressemblant à un lombric, l’objet de leur recherche !
C’est lors de la montée au village qu’on prend bien l’ampleur de cette lagune, d’abord côté océan…
…puis de l’autre côté.
Une vue du village
Et ici la criée au poisson où nous ferons de fructueux achats dont nous vous parlerons la prochaine fois !
Nous resterons à Moulay Bousselham 5 jours profitant de l’océan, des poissons et autres crustacés jusqu’au dimanche 3 mars où nous quitterons le Maroc pour une remontée tranquille de l’Espagne.
Nous ne savons pas encore par où alors ce sera la surprise !
En attendant à tout bientôt sous d’autres latitudes !