Comme nous vous l’avions dit lors du dernier article notre stationnement au Cap de l’Eau est aussi un prétexte pour attendre la représentation théâtrale de notre ami Hamid.
En attendant, installés comme nous sommes…
…nous partons nous balader au bout de la plage à l’embouchure de la Moulouya…
Las islas Chafarinas, juste habitées de militaires espagnols. Ce jour-ci la brume et le calme plat…
Et le lendemain, temps clair mais mer agitée !
Et avec ou sans vague…toujours prête à jouer !!!
Nous quittons Cap de l’Eau pour Berkane le vendredi pour assister au spectacle, « L’homme qui vivait debout ».
Cette pièce de théâtre audacieuse franco/ marocaine, parle de handicap mais surtout d’amour (dans ce pays où les sentiments entre homme et femme relèvent du discret, voire du secret), est une œuvre futuriste reprenant des éléments biographiques de la vie de Mohamed Benjeddi l’unique acteur homme. Pièce écrite et interprétée par Françoise Olivier, Mohamed , (au centre sur la photo), Françoise Grandvoinet (à droite) tandis que notre ami Hamid Laafoui (à gauche sur la photo) rythme la pièce de ses créations musicales et vocales… Très bon moment, dommage que leurs obligations ne nous aient pas laissé plus de temps pour en profiter après le spectacle, mais heureux d’avoir été des leurs un moment!
Après la France, ils tournent un peu au Maroc avant d’entamer une carrière que nous leur souhaitons, internationale !
Eux partent vers Oujda et nous on repart direction Ceuta…
Non sans profiter à chaque fois des opportunités des bords de route… ici 2 kilos d’asperges vertes sauvages!
A partir de maintenant nous longeons au plus près la mer grâce à la Rocade Méditerranéenne…
Bivouac sympa au bord des falaises…
Plus bas nous trouvons quelques cabanes de pêcheurs avec ce système de remontée des barques…
Et du coup on en profite pour transformer…
Et c’est reparti !
Une source !
Chouette on fait le plein d’eau !!!
Cette année on fait le détour par Al Hoceima.
Station balnéaire cotée, La Lavande (son nom en Français) est une petite ville perchée sur un promontoire rocheux, bordée de nombreuses criques et plages que nous prendrons le temps de découvrir.
Comme en plus l’unique camping est fermé, les autorités nous autorisent à nous stationner…
…au pied d’une crique que nous ne tarderons pas d’aller fouler…
Nous irons aussi visiter la ville…dans laquelle évoluent, avec la plus parfaite indifférence de la civilisation, des chèvres !
Enfin un bâtiment différent !!!
A côté duquel, pour les amateurs, une boutique vend de l’alcool…A bon entendeur !
Le souk et ses vendeurs de poules, ici tu choisis ta bête sur pied, puis en un tour de main elle est tuée et plumée…quoi de plus simple comme mode de conservation, pas besoin de frigo !
L’une des criques abrite le vieux et le nouveau port…
Tandis qu’une autre, un hideux complexe Mercure pour ne pas le citer. Comment ont-ils pu faire ça ???
Néanmoins, l’avantage de la configuration de la ville c’est que rapidement on change de point de vue !
Le lendemain matin quelle surprise à l’ouverture de la porte !!!
Cette fois ci, point de ville !
Nous partons de l’autre côté. Nous grimpons au dessus de Sacado et…
…équipés comme il se doit, nous partons à la recherche de notre crique de la journée !!!
Nous nous y installons, plongeons…
Nous en profiterons toute la journée…évidemment !
Sur le chemin du retour nous « découvrons » que les mouettes ont une tache rouge sur la partie inférieure de leur bec…
Nous connaissons notre prochaine destination et retrouvons par la-même ces paysages si typiques du nord du Maroc avec sa terre si rouge…
Et ses contrastes !
Et revoilà Jebba…
C’était, pour ceux qui auraient oublié, le lieu de notre rencontre avec Abdou. La boucle se bouclait !
Quoiqu’il en soit l’endroit où nous nous étions mis l’an passé n’était plus accessible aussi nous nous rapprochons du village et donc des enfants !
Leur ballon resté accroché en haut de l’arbre, nous essayons de le faire descendre à l’aide d’une corde que je fournis…
…et qui casse !!!
La proximité du village c’est aussi celle des femmes avec leur costume si propre à cette région : un tissu rayé rouge et blanc enserré à la taille, un foulard et par-dessus ce typique chapeau.
Et c’est la fin de nos bivouacs marocains.
Nous reprenons la route !
Après les choses s’enchaînent à une vitesse telle que l’appareil photo n’a pas eu le temps de prendre une seule photo !
En résumé, nous faisons comme l’année dernière, une halte à Tétouan pour les dernières courses, passons 2 jours à Martil dans un camping coincé entre 2 immeubles et au milieu d’un énorme chantier bruyant pour y faire des lessives.
Nous partons assez tôt pour passer la frontière.
Toujours autant de monde, ça presse dans tous les sens et au moment où nous sommes en vue de la 1ère douane… une voiture 10 mètres devant nous, se fait dépouiller par les douaniers ayant trouvé pas mal de drogue. Le chien, les policiers en nombre une ambiance des plus tendues côté marocain comme espagnol… et nous voilà enfin à Ceuta. Ouf !
Nous avions décidé d’y faire quelques achats. Chose faite quand, sur le chemin du retour, un espagnol nous interpelle pour nous avertir qu’il a vu des marocains se dissimuler sous Sacado. C’est vrai. Sitôt découverts ils s’enfuient. Après quelques péripéties de billets nous embarquons enfin ! Une journée entière pour passer la frontière…éprouvant !
Nous arrivons sur le continent en début de soirée et filons illico à notre 1er bivouac. Il y pleuvra 2 jours ! Nous ne bougerons pas.
Bienvenus en Europe !
A la 1ère éclaircie nous prenons la Costa Del Sol…
Nous avons prévu de refaire une halte à Salobrenia mais la commune a décidé d’expulser les camping-cars de l’endroit et nous nous sommes retrouvés quelques dizaines à bivouaquer à proximité de la capitainerie, « à l’arrache » pour y être délogés à 7 heures du mat par la police !
Re-bienvenus en Europe !!!
Nous quittons donc plus rapidement que prévu la côte et décidons de remonter vers la France chouïa chouïa !
L’Andalousie et ses millions d’oliviers…
Et surtout le mauvais temps…
Et la pluie qui tombe sans presque discontinuité. Cependant nous bravons la pluie et faisons une halte à Ubéda.
Située avec sa voisine Baeza au nord de l’Andalousie, ces 2 villes ont prospéré après la fin de la Reconquista (en 1492) et idéalement implantées à un carrefour économique, de puissantes familles ont doté la ville de monuments style renaissance plus beaux les uns que les autres. Elles sont inscrites au patrimoine de l’UNESCO depuis 2003
L’un des nombreux palais…
…abritant l’Ecole d’Arts.
L’un des 5 « Pilar » de la ville
Et jouxtant ces bâtiments ces maisons on ne peut plus andalouses !
Et enfin la place Federico de los Cobos y Molina (personnage le plus illustre de la ville, secrétaire de Charles Quint) vue sous tous ses angles
Et encore d’autres monuments disséminés dans la ville…
Nous continuons notre remontée plein nord ou la pluie et le froid nous obligent chaque soir à une flambée.
Une halte à Alarcon nous rappelle notre 1er voyage… en 2010 ouaouh !!!
Bravant une nouvelle fois les intempéries, nous partons nous balader…
…d’abord au pied de la ville…
Le site, remarquablement implanté sur un promontoire lui permet de dominer les méandres du rio Jucar…
…cette situation lui a conféré, notamment au XIV et XVème, un statut de place forte, point d’ancrage important de la célèbre Reconquista !
La France se rapproche !
Lorsque nous quittons Alarcon, nous continuons plein nord dans la Mancha empruntant seulement des axes secondaires et nous découvrons une province bien moins monotone que lorsque nous la traversons par les voies rapides qui ne nous montrent que des paysages plats et sans relief…
…à l’ombre d’un voyageur non moins célèbre !
Et tombe la pluie… air connu !
Ici des gerbes d’osier, nous sommes sur la route de la vannerie…pourtant, météo oblige, nul panier en vue !
Molina en Aragon, encore une place forte très bien conservée…
Les amandiers en fleur…
C’est aussi sous la pluie que nous traversons le tunnel du Somport et arrivons en France.
Comme d’habitude une halte chez nos amis Sorevi pour – enfin – changer un pneu qui malgré d’innombrables fentes, a tenu bon de Rissani jusque là… Ouf !
Cette année pas d’éclatement en roulant !!!
Ça y est nous sommes de retour à Simorre. Nous y resterons une bonne quinzaine de jours et ne manquerons pas de vous relater tout cela !
A tout bientôt donc !!!
Coucou les amis,
Ça fait lontemps que nous nous étions pas plongés dans votre blog pour prendre des nouvelles, un bėbé ça occupe. En tout cas, bon retour en France et à très bientôt dans le Berry ?!
Et bonjour les amis ! Eh oui un bébé ça occupe ! Nous avons commencé aujourd’hui notre saison dans le Jura aussi, si vous passez par là !!
Des gros bisous