Tout d’abord ce petit selfie pour vous souhaiter à tous une bonne rentrée !
Mais avant tout, petit retour en arrière…
Les juillettistes sont partis et sont arrivés en masse les aoûtiens… pour preuve la plage de Sainte Croix bondée.
Nous profitons d’un lundi où Ben et sa famille sont disponibles pour nous recevoir, pour aller passer du temps avec Lulu qui grandit et s’affirme pour notre plus grand bonheur !
Et quand vient le repas faut y aller…
…J’ai faim mamy ou bien !
Plus tard dans l’après-midi nous profitons de la piscine et du ponton fabriqué par Ben…
Papa plonge d’abord…
…Et après c’est moi !!!
Hop !!!
Dans l’eau…
Et tiens !!!!
Au milieu de la semaine suivante, revenant de Slovénie et en partance pour l’Aude, nos copains Miche et Coco font une halte chez nous pour notre plus grand plaisir…
Petite bouffe… normal !
…Et après dodo dans la tente, dans notre jardin…
Après une excellente soirée où bien sur, nous refaisons le monde, ils repartent dès le lendemain en début d’après-midi.
Le lundi suivant, il fait beaucoup trop chaud pour une rando aussi décidons nous d’aller se poser sur cette plagette de l’étang de Berre que nous avions découverte lors d’une précédente ballade.
Eléa passe son temps dans l’eau…
Et nous on lézarde…
Petit écureuil du matin…
Les semaines s’enfilent et nous voici déjà à l’avant-dernier lundi d’août. La saison n’est finalement pas si torride.
La conjoncture ? le climat social ? ou la peur, toujours est-il qu’à part les samedis et mercredis (jours de départ et d’arrivée) où Patou cravache dur pour nettoyer et préparer à 2, les parfois 30 mobile-home, le reste de la semaine est plutôt cool. Nous sentons malgré tout le poids de la saison et se dire qu’il nous reste encore 3 mois…
Quoiqu’il en soit nous sommes quand même heureux d’avoir atterri sur la côte bleue, si belle et si calme. Depuis mi juin il est rare que nous n’ayons pas, tous les 3, notre bain de mer quotidien dans cette eau cristalline et désormais chaude !
Ce lundi il fait moins chaud aussi direction Marseille pour 2 ballades bien différentes alors c’est parti pour la 1ère !!!
Située en limite de ville, la balade de la Croix Saint Marcel va nous faire découvrir Marseille par les hauteurs.
Nous profitons de chaque coin d’ombre dans la montée car même si ce n’est pas le cagnard, il fait chaud quand même, n’est-ce pas Eléa !!!
La balade démarre à La Barasse qui, avant d’être parcourue par les randonneurs, fut un haut lieu industriel. Les vallons, jadis cultivés en restanques (paliers), ont laissé la place, calcaire oblige, à une carrière de graviers et son four à chaux et ce jusqu’en 1972. Aujourd’hui, seule la nature est présente…
La fameuse croix qui effectivement domine la ville.
A gauche le stade vélodrome, au fond les îles du Frioul et le château d’If et, sur la colline à droite, surplombant la vieille ville, Notre Dame de la Garde.
Et là-bas, au loin, la côte bleue
Partis pour la descente !
Commence à faire chaud…
…très chaud !!!
Si vous regardez bien la prochaine photo, vous verrez à flanc de la montagne la plus lointaine une tache rouge. Il s’agit des résidus du retardant utilisé par les Canadairs pendant leurs entraînements de précision.
La 2ème balade sera citadine. Lors de notre dernière venue à Marseille nous l’avions prise en photo en vous assurant que nous la visiterions. Et bien voilà c’est chose faite et nous espérons que vous prendrez autant de plaisir à lire ce qui suit, tant nous avons été ravi et estomaqué par l’audace de ce précurseur.
Allez c’est parti !
Voici donc la fameuse cité radieuse !
Sortie de l’imagination de Le Corbusier, l’édifice d’une hauteur de 56 m sur 24 de large et 137 de long, fut bâti entre 1947 et 1952. Voulu comme un village vertical, nous approcherons pendant la visite le génial esprit de son créateur.
Au sortir d’une guerre où le problème du logement et du relogement se pose, Le Corbusier imagine ce véritable vaisseau terrien comme une construction en casier à bouteilles (la structure en béton brut) conçu pour recevoir des cellules – unité d’habitation – qui s’emboîteraient dans ces casiers en proposant 23 types de logements différents de 15,50 m² à 203 m² !
Le détail ci-après !
Plus fort encore, précurseur de l’ergonomie, il invente le modulor.
Unité de mesure qui part de l’homme (1 m 83), tous les bâtiments que Le Corbusier construira le seront à partir de « cette gamme harmonique à l’échelle humaine ».
C’est à dire ???
Pour que l’environnement proche de la personne habitant dans ces cellules soit confortable à vivre, l’ensemble de l’unité d’habitation est déclinée à partir du modulor. Pour mieux comprendre, laissons le soin à l’auteur de le définir lui même :
« le modulor est un outil de mesure issu de la stature humaine et de la mathématique. Un homme, le bras levé, fournit, aux points déterminants de l’occupation de l’espace – le pied, le plexus solaire, la tête, l’extrémité des doigts les bras levés – trois séries d’intervalles de section d’or » (Modulor 2. 1955)… nous aurons bien le loisir de le vérifier au cours de la visite que nous commençons !
Grand fan des U.S.A, le hall d’accueil se veut à l’identique des gratte-ciel américains…
L’immeuble est bâti sur 18 pylônes , toujours en béton brut, dont chacun remplit une fonction, de la collecte des eaux usées retraitées sur place au garage à vélo !
La visite se poursuit, ou débute, sur le toit terrasse. Abritant 337 familles, la cité radieuse se veut un savant mélange entre le public et le privé. La terrasse en est un exemple car derrière le château d’eau, véritable cheminée de navire et la halte garderie juste dessous…
…nous trouvons la piscine réservée aux seuls habitants (à 18 h, heure de la dernière visite, la terrasse leur est entièrement dédiée).
Il y a aussi une piste d’athlétisme et un gymnase !
Ce dernier est désormais le siège d’une fondation qui, cet été, abrite les œuvres de Felice Verini. 2 d’entre elles sont dehors et il faut les regarder en cherchant la bonne perspective pour pouvoir les appréhender dans son entier…
Un petit décalage et l’oeuvre n’a plus le même envoûtement…
Et quelle vue !
Et re le stade vélodrome…
…le Frioul et le château d’If…
Situées au milieu du bâtiment, l’espace public comprend 2 rues commerçantes qui à la grande époque comprenait entre autre une boulangerie, une boucherie et même une épicerie en libre service, très novateur…
…et dont le mode d’emploi était affiché clairement !
Et voilà les espaces privés.
Le Corbusier les imagine comme un sas entre le public et l’intime aussi pour passer de l’un à l’autre il prévoit des couloirs un peu sombres pour permettre le passage.
Chaque porte a l’une des couleurs que l’on retrouve sur la façade avec 2 nouveautés « Le Corbusienne » lesquelles ???
1) la grande boite. Elle servait à faire entreposer par le livreur les denrées que vous aviez achetées dans les magasins de la rue commerçante.
2) dessous ? La glacière. A une époque où le réfrigérateur n’est pas encore dans toutes les maisons, l’architecte imagine cette porte dans laquelle le livreur met le pain de glace qui sert à refroidir la glacière qui sert de frigo dans chacune des cuisines !
Poussons la porte d’un logement. Nous passons d’abord dans un vestibule conçu par Le Corbusier comme un sas entre le dedans et le dehors puis nous entrons dans la pièce à vivre.
C’est le moment choisi pour comprendre in situ le fameux modulor. La largeur de l’appartement correspond à 2 hommes bras tendus ; la cuisine où du centre tout est accessible , même la profondeur de l’évier. Les marches forcément confortables ! Ces dernières nous permettent d’accéder à l’étage…
Dans le prolongement de la cuisine, le salon. Les vitres sont en double vitrage inusité à l’époque, le chauffage est caché dans la marche et les baies se replient permettant un agrandissement conséquent de l’espace.
Continuons la visite !
A l’étage donc, sur le palier une douche, grande dont l’entrée se veut marine…
La chambre des enfants qui ressemble un peu (pour ceux qui ont connu) à une piaule universitaire, la longueur en plus !
La suite parentale qui dispose d’une belle luminosité, d’une salle de bain avec baignoire et de placards encastrés.
La visite s’achève et nous repartons plein la tête du génie de ce monsieur.
Inscrite au titre de la protection des monuments historiques du vivant de l’architecte, cette cité radieuse fait désormais, depuis le 17 juillet 2016, partie du patrimoine mondial de l’UNESCO.
Juste pour rire, la seule entorse au projet initial, cette sortie de secours demandée par les pompiers située sur la façade nord-ouest… aveugle, mistral oblige !
Bon ben voilà, pas trop saoulé ???
Nous sommes déjà fin août. Les touristes se font rares, quoique…,et nous commençons à retrouver la possibilité d’accéder aux plages !
Nous avons aussi vu passer quelques amis depuis dont nous vous ferons profiter des bons moments et comme je vous l’avais promis, voici la seule et unique cigale vue dans l’été…
A bientôt !
slt les bilous, super d avoir de vos nouvelles et bonnes en plus, on a pensé qques fois a vous au vu de la chaleur et surtout des touristes donc du boulot !!! mais vous êtes encore vaillants. Nous c est la rentrée après un séjour puy du fou/Spitzberg/Lorient au festival, les filles se prennent en charge de + en + et nous nous prenons en charge notre dernière la petite Miya, c est génial !!!!
on vous embrasse tres fort, ainsi que toute la tribu,
les rips
Et coucou les amis,
quel plaisir de vous savoir heureux en grands parents ! La saison s’étire et bien qu’il reste encore 3 mois, le boulot est moins soumis à la pression des touristes et l’on commence tranquillement les hivernages. Cet fin d’été, toujours aussi agréable dans cette superbe région, aura vu passer plein de potes (dont Miche et Coco mais ça vous le saviez!) et du coup les semaines passent plus vite.
voilà, sinon nous profitons aussi de notre petit Lulu que nous irons voir dimanche prochain… alors tout va bien !!
Des gros bisous à toute la famille et on est là jusqu’en novembre alors…..