Comme prévu nous partons en direction de Bouanane où nous sommes impatiemment attendus.
Après avoir quitté Mohamed, nous faisons une rapide halte à Rissani faire un petit plein de courses et dire au-revoir à Hassan et Hamid qui en ville voulaient nous souhaiter bonne route.
Nous traversons le plateau d’Erfoud, connu pour ses fossiles, minéraux et os de dinosaures !!!
Bivouac sur ce même plateau
…près d’un oued…
…où nous ne tarderons pas de découvrir, aux petits bruits suspects, qu’il est rempli de tortues !
Traversée de la vallée du Ziz
Nous sommes encore à 60 km de Bouanane quand nous décidons de nous arrêter. A quelques encablures de la ville de Boudnib, ces montagnes très western nous attirent…
… Et c’est là que commence une nouvelle aventure !
« Forts » de notre expérience de la piste nous nous engageons.
La piste est quasiment plate jusqu’aux montagnes… juste un petit oued à traverser et
Patatras !!!!
On se cale dans son fond !
Et pas de la rigolade !
Rapidement plusieurs marocains viennent spontanément nous aider. On cale, on pose et repose les plaques de désensablement, rien n’y fait et surtout…
…sans qu’on y prête vraiment attention le temps change…
Tandis que Sacado ne bouge toujours pas et pourtant 2 tracteurs se sont succédé sans succès !
Et c’est alors qu’intervient un marocain parlant un excellent français et qui s’avère être le responsable de la protection civile de la ville. Amusé par notre situation, il estime qu’il nous faut désormais un gros engin pour nous sortir de ce mauvais pas. Nous attendons désormais sous la pluie, le vent et le froid…
Et l’oued qui se remplit…
1 heure plus tard ce monsieur revient accompagné cette fois par le commandant de la garnison militaire de Boudnib. Celui-ci convient qu’il nous faut un gros engin et donc repartent, pour revenir un peu plus tard (accompagné en plus par le commandant de la gendarmerie, soient les 3 forces en présence à Boudnib, rien de moins !) avec une ENORME grue en 6X6…
…et évidemment nous sortir sans presque le moindre effort.
Bien sur, on aurait aimé vous faire profiter de cet épisode mais malgré la bienveillance de tous, pas possible de photographier l’armée en action…quand bien même c’était pour la remercier de sa diligence et disponibilité !
Quoiqu’il en soit, pas de dégâts majeurs, juste l’électricité du hayon à revoir…un petit mal. Nous serons escortés ensuite jusqu’à proximité de la gendarmerie pour passer la nuit.
Le lendemain il n’a cessé de pleuvoir et on nous annonce qu’entre ici et Bouanane, la route est coupée. Nous décidons donc de rester ici et découvrons quelques centaines de mètres au dessous de nous un camping. Renseignements pris, nous nous y installons. Et effectivement il a abondamment plu ces 3 jours et nuits…
Nous étions le 18 février et le soir de mes 52 ans, petit repas très sympa au resto du camping !
Petit couscous délicieux concocté par les « filles » du Rekkam Boudnib camping avec François, le proprio et un couple suisse allemand en rodage pour un tour du monde.
Pendant ces 3 jours nous profiterons de la moindre accalmie pour se balader… mais bottes et imper de rigueur !!
Et y’a de l’eau !
Les 2 petits chiots du camping intéressent diablement Eléa !!
…mais il ne pleut plus.
Le peu de soleil et le vent sèchent tout rapidement. La route est de nouveau ouverte aussi comme les filles de Bouanane désespèrent, nous décidons de quitter Boudnib non sans avant avoir invité François à partager une vraie et excellente tartiflette !!!
En quittant le Rekkam Boudnib , nous savons que ce sera une étape de plus lors de notre prochain voyage. Merci à toute l’équipe et pour ceux qui passent par ici, n’hésitez pas l’accueil, la table…bref tout y est parfait. Bon vent à vous !!
On nous a pas menti ! L’oued par endroit, traverse encore la route…mais c’est possible !
Comme le beau temps est revenu et que le sol est bien sec nous pouvons, comme l’année dernière poser Sacado tout à côté de la famille. Dès l’arrivée Patou va faire quelques courses au village et en Docker…
… car, sans l’avoir su avant d’arriver, ce sont de grands préparatifs qui s’entament. En effet, dans cette famille endeuillée, le bonheur est revenu grâce à Mohamed, remarquez ces yeux avec du Khôl, et que nous vous présentons !
Né pendant que nous étions à Boudnib, une grosse fête est prévue pour ses 8 jours et son entrée dans le monde… Poulets, tajine et couscous préparés par les femmes, dans des conditions extrêmes…
…et le mouton préparé par les hommes, dans des conditions bien rudimentaires…
Quand tout est prêt pour recevoir toute la famille et le village de ksar Bouanane, Mustapha, l’heureux papa, revêt ses plus beaux atours pour accueillir et présenter son fils.
Evidemment la fête tourne essentiellement autour d’un excellent et copieux repas, les hommes d’un côté et les femmes d’un autre (où est le côté festif ???).
Les 1ers seront servis d’abord.
Et au milieu toutes ces petites mains qui s’agitent !!!
La fête terminée, nous vaquons de notre côté et partons faire une balade en vélo.
Autour de Bouanane, le désert et ses montagnes…
…aux couleurs époustouflantes !
P….. ! Même ici !
Question : c’est quoi ?
Placé à côté des parpaings c’est facile. Assez simple d’utilisation avec son petit moteur thermique, cette machine, facilement transportable d’un chantier à l’autre, permet la fabrication de 5 blocs à la minute !
Voici le dernier vélo venu de Simorre que nous laisserons à Wissal, la fille aînée de Mustapha. Le préférant en rose, nous le peindrons, afin qu’elle ait son propre vélo et à sa couleur (plus rouge que rose mais bon !)
Comme l’année dernière, la boutique du cycliste est ouverte et les vélos à réparer se succèdent !!!
Petit retour en arrière pour vous montrer les dégâts de l’eau ici comme ailleurs. La 1ère photo l’année dernière, un mausolée dans la palmeraie de Bouanane…
Le même cette année
Un des derniers repas dans la famille.
Vous remarquerez que cette année nous n’avons pas mis beaucoup de photos de la famille.
A cela plusieurs explications. L’omni absence d’Abdou rappelée par notre présence, la naissance de Mohamed et la fête, et probablement notre volonté d’en profiter pleinement ont fait le reste. Mais que d’émotions, que de partages et une fois de plus que de larmes à notre départ, toujours trop tôt pour cette famille si chaleureuse et généreuse.
A bientôt donc !
Désormais c’est direction plein nord, la Méditerranée. La fin du mois nous serons en France alors faut plus trop traîner !!!
Suivant les conseils de François (de Boudnib), nous emprunterons une petite route qui offre l’avantage de serpenter autour des montagnes encore enneigées tout en restant dans les plaines…
Mines désaffectées ou encore en activité ??
Bivouac fait suffisamment tôt pour partir explorer les environs…
Tout nouvellement caréné, pas mal le tracteur !!
Le petit village et tout au fond Sacado.
C’est reparti…
On tutoie la neige mais elle reste inoffensive !!!
Nous arrivons dans une région où les palmeraies sont remplacées par des oliveraies…
La seule différence réside dans le fait qu’il ne peut y avoir de culture étagée avec les oliviers, trop denses et donc il faut plus d’espace pour les autres cultures. Remarquez aussi les femmes qui viennent chercher l’eau pour les jardins au dessus !
Plaisir des yeux…
Le lendemain nous traversons la dernière partie du plateau du Rekkam, notre dernier désert avant quelque temps…
Et là au milieu, ou presque, de nulle part un arrêt sur image s’impose.
Confiant dans Sacado comme de tous ses organes, nous avions bien remarqué sa relative faible consommation de Gas-oil mais il est vrai que depuis notre départ de Merzouga la jauge n’avait que peu bougé et là, en pleine côte, heureusement près d’un chantier, Sacado cale.
La panne bête et méchante. Je connais déjà les noms de ceux qui vont se moquer !!!
Bref, une fois de plus, à peine arrêtés plusieurs marocains se précipitent, comprennent rapidement. Les uns partent chercher du précieux liquide, les autres protègent le camion ainsi que le marocain qui s’est littéralement jeté sur le moteur…
Une fois réamorcé, Sacado repart impeccablement. Nous saluons nos sauveurs et nous nous dirigeons illico presto à Guercif, ville la plus proche, distante de 60 km pour faire le plein !!
Vous avez vu l’âne couché dans le triporteur ?
Nous restons passer la nuit dans la ville et profitons d’une bonne connexion. Notre prochaine destination Berkane. Grâce aux réseaux sociaux, nous apprenons que notre ami Hamid, rencontré l’année dernière à Bouanane, joue pour la 1ère fois au Maroc, une pièce de théâtre, dans lequel il est présent.
Notre choix est vite fait.
A 30 km de Berkane, Cap de l’eau. Nous y patienterons les quelques jours qui nous séparent du spectacle. Nous savons aussi que nous y retrouverons des amis.
Pour y parvenir une petite route tout en travaux…
Arrivés au village, nous ne voulons pas nous remettre au même endroit car nous savons très exactement où nous stationner…mais vous, nous trouverez vous ?????
Quel bonheur de retrouver la Grande bleue !
Pas mal, non ?
Les après-midis sont ensoleillés alors, tant qu’on peut… on en profite !!!
Tous !!!
Nous sommes tout heureux d’accueillir de nouveau dans Sacado, l’attachante famille rencontrée l’année dernière…
…qui, au retour nous invite le soir pour un excellent repas
Fait assez exceptionnel nous sommes toujours à Cap de l’eau et le spectacle est pour demain.
Alors à tout bientôt pour ce qui sera surement notre dernier article marocain.
Kaliméra les sacadiens,
Comme quoi, l’aventure commence souvent derriere un tournent ou dans un oued …. ;o)
Bon retour au pays de Gaulois
G&V
Salut les amis…
comme vous le constaterez bientôt en lisant le dernier article, nous sommes arrivés en France alors…peut-être à tout bientôt !!!
me voila de retour en France pour Trois mois le temps de refaire la trésorerie !! comme vous quoi !
j’espère que vous allez bien ?
a bientot de vos nouvelles
biz
?Nous allons bien et la saison s’annonce bonne !!!! Et toi ?