Ça y est la saison est terminée. Nous vous avions quitté alors que juillet se finissait. Le mois d’août fut sur le même régime à savoir beau temps et plein de touristes tant est si bien que cette saison est la meilleure que nous ayons faite !
Nous avons été, encore cette année, cambriolé à la réception ce qui a ensuite conduit à un contrôle de régie qui au-delà de la tenue de la comptabilité (dont les agents ont pu dire qu’elle était exemplaire), a aussi permis de mettre en avant quelques pratiques qu’il faudra corriger l’année prochaine et la réception aura, enfin, une alarme. Les vendanges, comme chaque fois, se seront faites à flux tendu mais dans l’ensemble se sont bien passées.
Lors de notre bilan final que nous avons ensuite présenté au maire, nous avons eu l’impression de ne pas être entendu dans quelques-unes de nos revendications aussi, et vous le verrez dans cet article, nous avons décidé, pour la première fois depuis 6 ans, de quitter le camping avec toutes nos affaires et en fonction des retours que nous fera la mairie, nous verrons si nous reviendrons pour la saison 2023. Nous vous en reparlerons bien évidemment !
Et maintenant place au plaisir !
Tout d’abord des explications concernant la photo à la une. Arrivé mi-août, Romain et son bateau Métro Claquette vont rester immobilisés (suite à un problème de direction entravant la navigation) 5 semaines et nous aurons l’occasion de faire pleinement connaissance et vous verrez plus loin ce qu’il en suivra !
Comme chaque année nous aurons la joie d’accueillir Max et Caro, nos copains de Lille, venus nous présenter le dernier né, Félix.
Une soirée partagée avec les lillois et Romain où les garçons aux fourneaux dans Sacado !! Merci les gars.
Quant à Romain, travaillant sur Paris, nous aurons la garde de son bateau avec comme mission l’arrosage de son jardin pour le plus grand plaisir de Patou !
Après les réparations, Métro Claquette s’en va direction Joinville le Pont où Romain nous a proposé de le rejoindre à la fermeture du camping pour une navigation vers son port d’attache pour l’hiver. A suivre donc !!
Les vendangeurs sont désormais partis et jusqu’à la fin du mois de septembre entre l’hivernage du camping (mobil-home et sanitaires) et la clôture de l’exercice 2022, nous profitons enfin de moments calmes pour se balader et sur les conseils du cousin Titi venu en mai, nous allons voir le château de Nesles.
Construit d’un seul jet en 1226 pour un cadet des rois de France, Robert III de Dreux…
…ce château est l’un des rares exemples encore debout de l’architecture militaire de Philippe Auguste.
Possédant un puissant donjon isolé bien conservé…
…l’enceinte du château, subsistant dans son plan d’origine présente un carré de 70m de côté, partiellement entouré d’eau et 8 tours cylindriques.
Ensuite, toujours dans l’Aisne, petite balade dans les landes sèches de Fère en Tardenois…
…ou, après un petit pique-nique, nous allons du côté de Coincy, tout proche de la hottée du diable que nous vous avons déjà montré plusieurs fois, voir la sablonnière.
Endroit remarquable par sa configuration sablonneuse…
… des fouilles ayant eu lieu en 1967, mirent en évidence des vestiges de ce que les archéologues appellent l’occupation tardenoisienne au néolithique.
Avec aussi la présence de grès qui nous font penser à la hottée du diable sans la lande sèche autour.
Nous en profitons également pour parachever Sacado en mettant la dernière touche…
…sur l’arrière sans cette fois le décor des côtés mais ce n’est que partie remise, à l’occasion nous le ferons aussi !
Et voilà, comme chaque année les mobil-home reprennent leur quartier d’hiver en empruntant la voie verte jusqu’à leur proche destination !!
Et nous y voilà.
Le camping est définitivement clos, la saison est belle et bien terminée et nous rejoignons donc Romain à Joinville le Pont, dans la proche banlieue parisienne, sur la Marne pour l’accompagner jusqu’au bassin de la Villette pour ses quartiers d’hiver. Nous y laisserons la voiture pour quelques jours et après avoir chargé Métro Claquette de toutes nos affaires, vélos compris…
…c’est parti pour une navigation de quelques heures !
Larguez les amarres moussaillon !
Et hop c’est parti !!
A Joinville, la Marne fait un grand méandre que nous éviterons par ce tunnel.
Notre périple nous fera passer 11 écluses où chacun d’entre nous aura son rôle à jouer. Les 2 premières nous feront descendre d’une dizaine de mètres pour rejoindre le niveau de la Seine.
Toutes sont au gabarit Freycinet.
Norme européenne mise en place par une loi de Charles de Freycinet, ingénieur et homme d’état français, en 1879, elle fixe la dimension des écluses permettant aux péniches de grand gabarit de naviguer sur les canaux et l’on peut dire qu’on s’y sent tout petit avec Métro Claquette !
La navigation se passe tranquillement à une vitesse cool nous laissant même le temps de boire une bonne bière !
Nous rejoignons la Seine à Charenton et de suite passons à un autre niveau. La circulation fluviale devient tout d’un coup intense et le silence laisse place au brouhaha de la ville.
Pour certaine, cela reste tranquille !!
Le pont de Bercy et derrière…
Le ministère de l’économie et des finances et son embarcadère… on ne sait jamais !
De l’autre côté, la caisse des dépôts et consignation.
Un bateau atypique comme nous en verrons beaucoup, entre habitations, restaurants, musée voire piscine !
Et d’un seul coup apparait l’île de la cité et Notre Dame bien harnachée dans ses échafaudages…
A cet endroit nous quittons la Seine pour nous engouffrer dans le canal Saint Martin. Inauguré en 1825, d’une longueur de 4.55 km, il comporte 9 écluses dont 4 doubles, 2 ponts tournants pour un dénivelé de 25 m jusqu’au bassin de la Villette.
Canal de petit gabarit destiné à l’origine pour l’adduction d’eau potable dans la capitale, il ne sert à présent qu’à la navigation.
La première écluse nous amène…
…au bassin de l’arsenal.
Situé au-dessous de la place de la Bastille, il porte son nom de l’arsenal qui fut lui aussi détruit à la révolution. Un bassin fut creusé et dans le plan d’aménagement des eaux de Paris au XVIIIème, un canal reliant l’Ourcq à la Seine fut entrepris transformant l’endroit en un port de marchandises. En 1983, il devient seulement un port de plaisance.
Au bout du bassin que nous traversons, le tunnel du canal de Saint Martin. Long de 1800 m, il passe successivement sous la place de la Bastille, le boulevard Richard-Lenoir (ou des oculi permettent le passage de la lumière naturelle) puis le boulevard Jules Ferry.
Un bonheur en appelant un autre, santé !!
La première des 4 écluses doubles nous séparant du bassin de la Villette.
Nous voici à présent sur le bassin Louis-Blanc qui, supporté par un lit maçonné, repose sur pilotis !
Un des 2 ponts tournants à l’œuvre !
Pour information, le long de cette partie du canal se trouve le fameux hôtel du Nord, rendu célèbre par le film de Marcel Carné.
La nuit est déjà là quand nous arrivons enfin au bassin de la Villette. La navigation se termine et si le cœur vous en dit, voici le lien vous permettant de revoir en vidéo notre périple !!
Quand nous arrivons enfin à notre emplacement, le vent s’est levé et il n’est pas possible à Romain d’amarrer le bateau comme il le veut, aussi nous l’amarrons la proue en tête en attendant que le temps se calme.
De l’autre côté du ponton, un tout nouvel espace douche et WC que nous utiliserons pour notre plus grande joie et notre confort !
Nous resterons une petite semaine ce qui nous permettra de profiter de cette vie bien spéciale de bateliers où chacun se connait et s’attend pour l’hiver En effet, le coût de l’amarrage au printemps et l’été double voire triple aussi beaucoup d’entre eux en profitent pour naviguer et tous s’attendent pour cohabiter durant l’hiver !
Le bassin de la Villette est en fait composé de 2 bassins. D’une longueur totale d’environ 1400.00 m, il est séparé en sa moitié par le pont de la rue de Crimée, le dernier pont levant de Paris…
… en action ici !
Mis en eau en 1808, sa fonction première fut comme le bassin de l’arsenal une réserve d’eau pour les parisiens mais bien vite il servit de voie de communication. Au milieu du XIXème une intense activité industrielle se développe et fait du bassin un port où le trafic était équivalant de celui de Bordeaux !
Chaque jour de notre séjour nous viendrons nous promener en vélo dans le parc de la Villette afin de sortir Eléa avant de la laisser au bateau pour réenfourcher nos vélos à la découverte de Paris sous un autre angle !
La géode !
A peine plus loin que le parc de la Villette nous irons découvrir le parc des Buttes-Chaumont.
Décidé par Napoléon III et le baron Haussmann, un parc de 24.7 hectares est créé entre 1864 et 1867.
Aménagé sur une décharge à ciel ouvert, il est inauguré à l’occasion de l’exposition universelle de 1867.
Plébiscité par plus de 3 millions de visiteurs par an, ce jardin est bâti sur une ancienne carrière de gypse.
Et au milieu des promeneurs émerge au fond du paysage la ville et ses immeubles !
Chaque soir devant le ponton à la fraiche, l’incontournable pétanque !!
Petite visite de notre intérieur !
Et de l’autre côté, en lieu et place de la timonerie, notre lit !
Vous constaterez que lors de notre séjour parisien nous choisirons le déplacement à vélo et que nous ferons le choix de se balader plutôt que d’opter pour d’interminables visites remplies de touristes !
Sur la passerelle au bout du bassin qui nous permet d’avoir la vue de jour sur la dernière écluse
Le temps calme nous permet de retourner Métro Claquette, d’avoir l’entrée du bateau un peu plus accessible et surtout de pouvoir définitivement installer le bateau et ses branchements pour l’hivernage…
Un matin, tout ceux présents sur le ponton s’affairent pour le remplissage en gas-oil des bateaux notamment pour assurer le chauffage de l’hiver à venir. La solidarité joue à fond car nombreux sont au boulot et ont laissé comme consigne aux présents, leur besoin avec le paiement.
Grand moment !!
Chaque jour nous partons donc en vélo à la découverte de la capitale et ce n’est pas un vain mot. En effet, nous avions toujours visité Paris à partir du métro, s’engouffrant dans une station, ressortant à une autre et en tout cas me concernant, ne me donnant qu’une vision parcellaire de la ville, m’empêchant de faire le lien entre les différents arrondissements.
Ce séjour aura au moins permis cela.
En vélo nous parcourerons en long et en large la capitale faisant de 25 à 30 km par jour. Ici nous voici sur les jardins surplombant le canal Saint martin avec au loin un des oculi !
Installée en lieu et place de la Bastille, cette colonne commémore les 3 glorieuses c’est-à-dire les 27, 28 et 29 juillet de 1830 qui virent tomber Charles X et la restauration. L’ensemble de la structure, qui comprend la partie qui enjambe le canal mesure un peu plus de 50m. Dans la voute surplombant le canal Saint Martin reposent les restes des 504 victimes de ces 3 journées. Au sommet de la colonne le génie de la liberté.
Et en contre-bas le bassin de l’arsenal.
Nous apprécierons grandement les quais de la Seine qui mi-cyclables, mi-pédestres nous permettent de nous arrêter et de profiter de la vue et pour les promeneurs de s’asseoir avec un « bureau » sur le fleuve !
Le palais de la cité, ancienne demeure des rois de France jusqu’au XIVème siècle fut ensuite le siège de la cour de justice jusqu’en 2018. Elle fut aussi prison qui accueillit entre autres Marie-Antoinette, Danton et Robespierre.
Au loin la tour la tête dans les nuages!
Toujours vu des quais, le grand palais et le pont Alexandre III dont nous reparlerons plus loin.
Inutile de présenter la dame de fer. Construite en 2 ans pour l’exposition universelle de 1889, l’accès à son parvis est désormais réglementé, à notre grande surprise !
Un peu plus loin sur le quai Branly, le mur végétal du musée J. Chirac. Voulu par le botaniste Patrick Blanc comme incarnant le message universaliste du musée, le mur comporte 376 espèces végétales du monde entier !
Un peu plus loin sur le même quai, mélangeant les styles byzantin et russe, voici la cathédrale orthodoxe de la Sainte Trinité qui fut construite entre 2013 et 2016
Décidé par Napoléon 1er au soir de la bataille d’Austerlitz en 1806 et achevé 30 ans plus tard, l’arc de triomphe est situé sur l’axe Est-Ouest qui, partant de la pyramide du Louvre puis l’obélisque de la Concorde s’achève à la grande arche de la défense.
Seul moulin à vent en état de marche de la butte Montmartre, le moulin du Radet formait avec son moulin frère le Blute-fin, l’ensemble appelé moulin de la galette. Peint par Renoir et son fameux bal du moulin. Attesté depuis le XIIème, son histoire mouvementée l’est autant que le bâtiment lui-même qui se vit démonté et remonté plusieurs fois avant son installation définitive sur le toit d’un restaurant.
En haut de la rue nous voici arrivés au sommet de la butte…
… et son point d’orgue, la célèbre place du Tertre qui semble indémodable !
Construite dans l’après-guerre de 1870 et terminée en 1930 bien que sa consécration ait eu lieu en 1919, la basilique du sacré-cœur est le 2ème monument religieux le plus visité de Paris.
Sujet à controverse sur l’origine de sa construction, elle est située à 130m d’altitude faisant de son parvis un point de vue incontournable de la capitale.
Petit bistrot au pied des escaliers menant à la butte.
Nouveau matin, nouvelle balade sous le soleil cette fois-ci au parc de la Villette et pour les mêmes raisons !!
Après avoir laissé Eléa au bateau, nouvelle sortie cycliste qui nous amène d’abord aux halles du Chatelet.
Construites au milieu du XIXème puis déplacées à Rungis en 1960, le forum s’installe sur le trou béant laissé par l’abandon des anciennes halles de Paris. La partie aérienne est recouverte en 2016 par un toit d’inspiration végétale appelé la canopée.
Place de l’ancienne bourse et ses immeubles en arc de cercle.
Clocher-tour construit au XIIème, la tour Saint-Jacques est l’unique vestige de l’église Saint-Jacques-la-Boucherie. Elle doit son inscription au patrimoine de l’UNESCO en faisant partie des jalons de la route qui mène à Saint Jacques de Compostelle.
L’hôtel de ville du 4ème arrondissement de style renaissance est celui qui abrite les institutions municipales de la ville depuis 1357.
Bien sûr nous ne pouvions pas ne pas aller voir les travaux entrepris pour la reconstruction de Notre Dame et même si peu de choses sont visibles…
…la grandeur des échafaudages et le mouvement ininterrompu de la grue sont très impressionnants.
Il faut savoir que la tradition du bouquiniste des quais de la Seine date de la fin du XIXème et que la profession est très réglementée. Ne payant ni taxe ni loyer, ils doivent ouvrir leur « boite » qui doit être obligatoirement vert wagon, au moins 4 jours par semaine et le couvercle une fois ouvert ne doit pas dépasser 2.10 m !
Notre prochaine destination nous amène aux arènes de Lutèce.
Construites au IIème siècle, c’est ici qu’a pris naissance la vie municipale de Paris. Pouvant accueillir 17 000 personnes, des spectacles ou des combats y prirent place dans un espace de 52 m sur 46. Peu à peu enseveli sous les remblais ayant servi au creusement des fossés sous Philippe Auguste, les arènes sont redécouvertes lors de fouilles à la fin du XIXème.
Bâtie au XIIème, l’église Saint Etienne du Mont outre la présence de la châsse (genre de cercueil contenant des reliques) de Sainte Geneviève (patronne de la ville de Paris), elle accueillie aussi les restes de Pascal et de Racine.
A côté le Panthéon. Détourné de sa fonction originelle chrétienne, il devient en 1791 un monument à destination civique définitivement investi en 1885 lors de l’inhumation de Victor Hugo le premier des grands hommes à y figurer. Suivront Zola, Rousseau, Jaurès ou Malraux, Marie Curie, Simone Veil ou récemment Joséphine Baker.
Souvent considérée comme la voie la plus étroite de paris, la rue du chat-qui-pêche proche du caveau de la Huchette, est répertoriée depuis 1636 !
Rapide passage devant le parvis de Beaubourg…
…avant la place de la république. Elle prend ce nom en 1879 ou est décidé l’installation d’un monument. Une statue en bronze de 9.50m de haut représentant Marianne est posée sur un soubassement où sont assises les allégories de la liberté de l’égalité et de la fraternité.
L’un des avantages du vélo est de nous permettre ce genre de vue, de petits jardins au milieu de la ville.
L’un des plus célèbres cabarets du monde, le moulin rouge. Fondé en 1889, il aura vu en un siècle et demi d’existence passer les plus grands artistes de La Goulue à Mistinguett, de Maurice Chevalier à Charles Aznavour sans oublier l’incontournable revue qui fera son succès planétaire !
Et voilà, nous arrivons à notre dernier jour complet de notre séjour parisien. Nous ferons plus de 30 km de vélo en commençant par le quartier de la défense que nous ne connaissions pas.
Erigé au début des années 60, le quartier accueille le siège social de grandes entreprises françaises et étrangères et en abrite plus de 2500 !
Ce fameux axe qui nous permet de voir devant nous l’arc de triomphe et…
…derrière la non moins célèbre arche.
Jolie photo où nous pouvons voir deux des plus fameux monuments parisiens !!
Haute de 110m, pour une longueur de 112m et 107 de large, elle est l’un des grands travaux du premier mandat de F. Mitterrand. Elle est inaugurée en 1989 pour le bicentenaire de la révolution. Elle abrite dans son pilier gauche le ministère de la transition écologique, allez savoir pourquoi ?!
Nous quittons ce décor très urbanisé, passons le pont et hop…
…nous voici dans la nature du bois de Boulogne.
Quel contraste !!
Un détour par l’île aux cygnes et sa réplique de la statue de la liberté. Offerte à la France par des citoyens français établis aux Etats-Unis, elle fut installée sur l’île en 1889 (soit 3 ans après l’installation de l’original à New York).
Nous rentrons dans notre havre de paix en longeant la Seine nous permettant de voir une dernière fois…
Et encore…
Le pont Alexandre III. Construit à partir de 1896, il était destiné à symboliser l’amitié franco-russe… au XIXème !
Avant dernier arrêt, place de la concorde. Elle tient son nom de la volonté de réconcilier les français après la Terreur. Plus grande place de Paris s’est ici que furent exécutés Louis XVI et Marie-Antoinette.
Pour finir, nous terminerons notre balade du jour au point de départ de l’axe Est Ouest dont nous avons déjà parlé en passant par le jardin des tuileries…
Le Louvre et sa pyramide !
Après une dernière soirée avec Romain, nous préparons nos affaires et partons en vélo récupérer notre voiture. Si le trajet, fluvial, à l’aller fut long, le retour en vélo jusqu’à Joinville le Pont n’est que de 14 km. Notre hôte nous conseille d’emprunter la coulée verte située sur notre chemin mais que, par méconnaissance nous aurions évité.
Longue de 4.7km, elle est située sur l’ancien tracé de la ligne de la voie ferrée qui partait de la Varenne Saint-Maur pour relier la gare de la Bastille de 1853 à 1969.
Surplombant dans sa première partie le viaduc des arts, ensemble d’ateliers des métiers d’arts cette promenade arborée nous emmènera presque directement…
…au bois de Vincennes que nous traverserons pour arriver…
…à Joinville où nous attend notre voiture.
Nous y fixerons nos vélos, retournerons au bassin de la Villette charger nos affaires et rentrerons repus et contents de notre séjour parisien.
Encore merci Romain de nous avoir permis de vivre ces bons et beaux moments !!!
Sitôt arrivés, nous nous appliquons comme déjà dit, à nous organiser pour tout emporter au cas où, et cela commence par l’achat d’une malle que nous irons fixer sur la galerie !!
Et y’en a des trucs à embarquer !!
Voilà, c’est fait, il ne reste plus que le scooter et…
…c’est le cœur léger que nous quittons Dormans, emmenant avec nous tout notre barda !!
Au revoir et qui sait, à bientôt !!
Si nous savons que notre objectif cet hiver est le Maroc, nous aurons bien évidemment un grand nombre de haltes avant d’y être.
Nous commencerons par une révision complète de Sacado au Renault Trucks de Château-Thierry et puis… la suite au prochain épisode qui sera dans un délai forcément plus court puisque le voyage est reparti !!!
A bientôt donc pour un nouvel article !